Un Empire romain sous bonne garde

Le système défensif des Romains

Au III^e siècle, l’Empire est riche. Au-delà de ses frontières, les peuples barbares guettent la moindre occasion de participer au festin. Pour un Romain, le mot « barbare » désigne toute personne vivant au-delà de ses frontières : un barbare, c’est un étranger non romanisé.

Des barrières naturelles ou fortifiées

Au Nord et à l’Est de l’Empire, les frontières sont sous pression constante. Pour se défendre, les empereurs successifs ont mis au point un système ingénieux et économe en soldats. En s’appuyant sur les obstacles naturels, comme les fleuves ou les montagnes, les Romains ont fortifié leurs frontières et organisé leurs troupes en force mobile. Ces travaux, parfois pharaoniques, sont encore visibles aujourd’hui, comme le mur d’Hadrien en Angleterre. A titre de comparaison, les forces impériales comptent sensiblement le même nombre de soldats que l’armée française actuelle mais protègent un territoire bien plus grand. Ce système est d’une redoutable efficacité.

L'empereur Valentinien I^er

Empereur dynamique, Valentinien I^er passe le plus clair de son temps à rénover les fortifications de l’Empire et il le fait bien. Il restaure la discipline d’une main de fer, renforce les murailles et punit sans pitié les barbares osant le défier. A la fois craint et respecté de ses ennemis, il est l’homme fort dont Rome a besoin. Mais c’est alors qu’il reçoit une délégation de barbares venus négocier une trêve, que va se jouer le sort de l’Empire. L’empereur écoute les chefs barbares mais l’audience se passe mal. Valentinien s'emporte, rentre dans une colère noire, insulte les chefs barbares et soudain s'effondre, terrassé par une hémorragie cérébrale. Valentinien I^er, défenseur de Rome, meurt dans la nuit.

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