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Histoire02:01Publié le 27/06/2022

Années folles : Paris, refuge des écrivains américains

C Jamy, les extraits

Pourquoi les écrivains américains s'expatrient-ils à Paris durant les Années folles ? Explications en dessins avec la journaliste et illustratrice Linh-Lan Dao.

Paris est une fête

Dans les années 1920, on aime s'attabler sur les terrasses de Montparnasse pour refaire le monde, avant de partir s'encanailler toute la nuit dans les music-halls de Montmartre. La capitale française attire des dizaines de milliers d'Américains en quête de cette liberté. Ces derniers représentent la communauté d'expatriés la plus importante de la ville. Derrière eux, ils laissent la désillusion liée à la guerre, la Prohibition (interdiction de fabriquer et de vendre des boissons alcooliques entre 1919 et 1933), le puritanisme des Etats-Unis. Dans les Années folles, Paris symbolise une promesse de paradis festif et stimulant. On surnomme ces Américains la « génération perdue ».

Pourquoi a-t-on baptisé les écrivains américains des années 1920 de « génération perdue » ?

Cette appelation désigne une génération d'auteurs et intellectuels américains traumatisés par la Première Guerre mondiale, mais également en rupture avec les valeurs de leurs pays. La finance, le matérialisme, la ségrégation, le puritanisme... Au sein de cette génération, une nouvelle page de la littérature américaine va s'écrire. Ces écrivains comptent Ernest Hemingway (futur prix Nobel), Francis Scott Fitzgerald (Gatsby, le Magnifique), John Dos Pasos, Henry Miller, Ezra Pound... Ces écrivains se retrouvent à la mythique librairie Shakespeare & Co, dans le quartier latin, fondée par la libraire Sylvia Beach. Pour eux, l'Europe représente une terre d'accueil plus favorable au bouillonnement culturel. De 1918 à 1929, 238 ouvrages anglophones sont publiés à Paris.

Ne perdez pas votre temps.

Ecoutez la musique.

Regardez la peinture.

Lisez sans cesse.

Ne cherchez pas à vous expliquer.

Ecoutez votre bon plaisir.

Taisez-vous.

Ernest Hemingway, Paris est une fête

Réaliste, la « génération perdue » sait que la violence peut revenir à tous moments. Avec la crise économique de 1929 et la montée des extrêmes en Europe, la plupart des auteurs américains quittent la capitale au début des années 1930. La fête est finie, c'est la fin des Années folles.

© Crédits images : PEXELS / GETTY IMAGES / SHUTTERSTOCK / DR

Producteur : Elephant Adventures

Année de copyright : 2022

Année de production : 2022

Publié le 27/06/22

Modifié le 27/09/22

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