Contrefaçon : un juteux trafic dopé par le e-commerce

Les produits français sont au 2ème rang des plus copiés au monde après les produits américains.

Le commerce de contrefaçon représente aujourd’hui plus de 3 % des échanges mondiaux. Un business qui se fait surtout via Internet et des envois postaux, ce qui rend la tâche des douaniers de plus en plus difficile. L’an dernier, 5 400 000 articles ont été saisis dans la rue, et de plus en plus, sur Internet.

Pour exemple : A l’aéroport de Roissy, dans la zone de fret, 600 000 colis arrivent chaque jour. Au centre de tri, 2 % à 3% des paquets sont contrôlés selon leur provenance ou leur aspect. Un deuxième contrôle se fait, lui, par ordinateur. Les copies sont mises de côté le temps qu’un représentant de la marque constate la contrefaçon. Les paquets sont stockés avant d’être détruits.

A Roissy, 1 130 000 colis ont été saisis l’an passé, une goutte d’eau. En France, près de 30 % de la contrefaçon provient désormais du commerce en ligne.

Les contrefaçons évoluent et s’adaptent vite, les marques doivent donc consacrer du temps et des moyens à prévenir ce pillage de leur production.

Comment les entreprises protègent-elles leurs créations ?

Le sujet est sensible, aucune marque n’a voulu répondre à nos questions. Seule une entreprise spécialisée dans les technologies anti contrefaçon nous a ouvert ses portes.  

Vous découvrirez également que c’est dans le secteur du médicament que les demandes de sécurité sont parmi les plus importantes.

A l’échelle mondiale, 1 médicament sur 5 est un faux, avec des conséquences à la fois sur l’économie et sur la santé. Ces faux médicaments sont majoritairement fabriqués en Inde et en Chine. Facilement trouvables sur Internet, ils génèrent un trafic évalué à 200 milliards de dollars.

Retour sur les origines de ce commerce illégal toujours très florissant et qui pénalise l’industrie française.