1942 : une lente progression de la Résistance

Exilé à Londres, le général de Gaulle n'a que très peu de liens avec les résistants coincés en France. Conscient qu'il a besoin d'eux pour vaincre l'ennemi allemand, comment de Gaulle peut-il les convaincre et les persuader de s'unir derrière lui alors qu'il est loin d'eux, en Angleterre ? Comment faire progresser la Résistance ?

Jean Moulin, le porte-parole du général de Gaulle

En décembre 1941, le général de Gaulle, devenu le chef de la France libre, fait une rencontre cruciale pour la progression de la Résistance. En effet, un résistant français très engagé dans la lutte contre les hommes d'Adolf Hitler parvient à rejoindre Londres après avoir traversé l'Espagne et le Portugal sous une fausse identité. Il s'appelle Jean Moulin. Il débarque en Angleterre avec des informations très importantes qu'il transmet alors à de Gaulle. Très vite, le général fait de Jean Moulin son porte-parole. Le résistant français suit alors un entrainement afin d'apprendre à se battre, à utiliser une arme ou encore à sauter en parachute. Fin prêt, de Gaulle l'envoie en zone libre française avec pour mission d'unifier la Résistance.

«Nous voulons», un texte d'unification de De Gaulle

De retour en France, Jean Moulin se confronte aux communistes qui doutent et se méfient de De Gaulle. Devant les difficultés que rencontre son porte-parole à convaincre les chefs de mouvements, le général de Gaulle décide de rédiger une nouvelle fois un texte rassembleur intitulé Nous voulons. Les mots du général séduisent les derniers sceptiques, et les résistants signent le document qui devient alors un objet de propagande. Le texte de De Gaulle est rendu publique sous la forme d'un tract qui incite les Français à s'unir derrière lui.