De réfractaire à maquisard

La grande majorité des requis se soumettait aux obligations du STO (service du travail obligatoire), de peur de se mettre hors la loi. Mais à la fin de l’été 1943, il y avait plus de réfractaires au STO que de partants en Allemagne. La Résistance avait saisi l'occasion pour recruter et encadrer ces réfractaires réfugiés dans les maquis.

Le STO, pourvoyeur de la Résistance

Pendant la Seconde Guerre mondiale, 250 000 réfractaires au STO se cachaient chez des parents ou dans des fermes. La Résistance encourageait les jeunes à ne pas aller en Allemagne. Un comité d’action contre la déportation commençait à recruter ces réfractaires et à les encadrer dans des maquis. Implantés dans les régions boisées et montagneuses, ces maquis offraient d’abord un refuge pour ces jeunes insoumis. Mais, les faire passer à la résistance armée se révélait beaucoup plus ardus. Seule une minorité, 30 à 40 000 réfractaires, est entrée dans la lutte armée contre l'occupant.