Danser pour comprendre l'esclavage : des gestes de révolte et d'amour

Guadeloupe, Pointe-à-Pitre au « Centre caribéen d’expression et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage », le Memorial ACTe, les élèves du Lycée Faustin Fleret de Morne-à-l’eau, classe de 2^nde, ont choisi de mettre en scène une chorégraphie, appuyée par des paroles et le langage des signes. Ce projet s'inscrit dans la Flamme de l’égalité, le concours pour comprendre l’esclavage.

Une chorégraphie et la langue des signes pour couper la tête au racisme

Besoin d’exprimer de l’énergie, de la force dans les mouvements de danse. Cette chorégraphie est un témoignage de la sitation de l’esclavage, enrichie par le langage des signes, pour s’adresser à tous. Des mots, des mouvements, des gestes de violence et d’amour. L’enjeu est d’apprendre, de transmettre et de partager l’Histoire avec d'autres jeunes, pour mieux s’inventer.

Des qualités pour rebondir au fond de soi

Cette danse, c’est aussi la preuve qu’on a en soi ce qu’il faut pour trouver l'énergie, l’important c’est de s’aimer au naturel, de cultiver l'estime de soi. C’est aussi affirmer qui on est, se rendre visible pour que les gens le respectent pleinement.  

Sensibiliser les gens sur les inégalités dans le monde

Cette mantifestation culturelle est aussi l'occasion de transmettre la voix d’un peuple bafoué, qui est là pour se faire entendre, mais qui désire aussi avancer. « Nous sommes des français à part entière et non des français à part ». Un projet encore plus grand et en dehors du concours, englobe cette chorégraphie : la création d'une comédie musicale, D'une durée de 50 minutes, ce spectacle en cours d'écriture doit se présenter au Mémorial ACTe.

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► Un travail de mémoire qui peut aussi prendre d'autres formes de danse et de création