Insomnies : couchez-vous à heures fixes

Respecter les horaires de repas et de coucher permet d’indiquer au cerveau qu’il faut s’endormir. Comme tout animal diurne, nous dépendons des rythmes chronobiologiques internes mais également des éléments perturbateurs naturels, comme la lumière et les synchroniseurs sociaux. Arnaud Rebot, chercheur en neurosciences, invité sur l'émission Bel et bien, nous explique pourquoi la régularité permet de limiter les insomnies.

Qu’est-ce que la chronobiologie ?

C’est l’étude des rythmes biologiques des organismes vivants, les mécanismes de régulation des horloges internes. Chacun a une horloge biologique interne qui organise les fonctions de l’organisme, selon le rythme circadien établi sur plus de 24 h. Or, les synchroniseurs naturels comme la lumière, et les synchroniseurs sociaux (horaires, repas, contacts sociaux, routines...) contraignent notre organisme et on se retrouve rapidement en léger décalage, voir avec des insomnies, le cerveau ne voulant plus dormir.

Le week-end, sieste ou grasse matinée ? 

L'idéal est de conserver le même rythme entre la semaine et le week-end : on évite le jet-lag social, un décalage dû aux contraintes socio-professionnelles la semaine. 

Rattraper une dette de sommeil.

Dans l'absolu, c’est mieux de faire une sieste le week-end. De même, on sait aujourd’hui qu'on peut anticiper et faire des provisions de sommeil pour les dettes à venir : en dormant plus avant un évènement, on est d’avantage capable de le surmonter, comme par exemple une nuit blanche.