Joséphine Baker : la révolution des années folles
C Jamy, les extraitsAvec son audace et son humour, l'Américaine Joséphine Baker incarne parfaitement l'esprit bouillonnant des années folles (les années 1920), une période qui remet en cause les valeurs « rigides » de l'avant-guerre. Explications en dessins avec la journaliste et illustratrice Linh-Lan Dao.
Pourquoi appelle-t-on les années 1920 « les années folles » ?
Après la fin de la Première Guerre mondiale, les gens veulent tourner la page. Ce sont les années folles à Paris, tout le monde cherche à s'amuser. Pour cela, tous les moyens sont bons. L'élite parisienne organise, par exemple, les bals décadents où se mêlent jazz, débauche et tout ce qui leur paraît, à l'époque, exotique. Dans la capitale, les mœurs se libèrent : les femmes se mettent à travailler, à conduire, à fumer en public. Cette (r)évolution s'accompagne de l'apparition de nouveaux vêtements féminins, plus confortables. Terminé le corset de la Belle-époque, le look devient androgyne et les jupes dévoilent les genoux. A cette époque, Paris est le centre du monde culturel. 3 millions de personnes rejoignent l'Hexagone dont de nombreux artistes comme Picasso, Modigliani, Chagall...
La crise économique de 1929 : le glas des années folles
Les années folles sont aussi synonymes de forte croissance économique. De nouveaux services révolutionnent le quotidien : voiture, radio, téléphone, pétrole.
Une parenthès de « folie » qui prend fin avec le krach boursier de 1929. La crise économique qui s'ensuit laisse un terreau fertile aux dictateurs émergents.
© Crédits images : Linh-Lan Dao.
Producteur : Elephant Adventures
Année de copyright : 2021
Année de production : 2021
Année de diffusion : 2021
Publié le 29/11/21
Modifié le 29/11/21