Avec 70 romans, 25 pièces de théâtre et plus de 17 000 lettres rassemblant sa correspondance, George Sand laisse une œuvre colossale, où reviennent sans cesse les décors de son Berry natal.

Le Berry, une source d’inspiration pour l’auteure

C’est dans cette région que se déroule l’intrigue de La mare au diable, un drame amoureux dans la société paysanne. C’est aussi dans ce décor que se passe l’histoire de La petite fadette ou encore celle de François le Champi. Les romans de George Sand emmènent le lecteur au cœur de la vallée noire, une source d’inspiration intarissable pour l’auteure.

La bonne dame de Nohant

En fine observatrice, George Sand reporte aussi bien les paysages de sa région que la vie des paysans. Et ça, c’est une grande première. En effet, la plupart de ses contemporains placent les intrigues à Paris au cœur du monde ouvrier et lorsque des romans parlent de la campagne, l’intrigue se déroule généralement dans un château. Dans son œuvre, George Sand retranscrit le genre rural, le mode de vie des paysans et leur extrême pauvreté et ce nouveau genre plaît. Par ailleurs, avec l’argent de ses droits, George Sand n’hésite pas à leur venir en aide financièrement. Dès lors, les habitants la surnomment : la bonne dame de Nohant.

Des histoires de sorcellerie

Dans ses romans, George Sand parle d’étranges histoires de sorcellerie qui hante la campagne berrichonne. Ces histoires constituent la toile de fond de deux de ses récits. L’écrivaine est si convaincante que la majorité des Français de l’époque pensent que la région est réellement hantée. 

© Crédits images : AGENCE D’ATTRACTIVITE DE L’INDRE, MAISON GEORGE SAND, CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX / BRIDGEMAN IMAGES / PHOTO 12 /  DR