Les nazis systématisaient la terreur policière dans toute l'Europe occupée. En France, ils recouraient aux arrestations, à la torture et à l’assassinat pour terrifier et extorquer des renseignements, comme l’expliquent l'historien Jean-Pierre Azéma et des résistants de l’époque.

Une terreur policière omniprésente

Dans la France occupée, les nazis avaient le soutien d’unités spécifiques de la police française, comme les brigades spéciales. Ensemble, ils procédaient à de très nombreuses arrestations de résistants, notamment communistes. A cette époque, être arrêté signifiait presque toujours la torture, voire la mort. L’occupant utilisait cette pratique pour terrifier, humilier et extorquer des renseignements.

Les résistants arrêtés ne devaient rien révéler durant au moins 24h, le temps que les liaisons soient coupées. Mais, très peu arrivaient à garder le silence jusqu’au bout. C’est pourquoi, bon nombre d’entre eux portaient une pilule de cyanure à avaler en cas d’arrestation. La mort était immédiate. 

Dans cet extrait, des résistants se rappellent des arrestations autour d’eux, des affiches qui indiquaient les noms des personnes arrêtées et condamnées à mort. Certains des témoins de l'époque ont même connu la torture. Cet environnement terrifiait la population et la poussait à la délation. Ainsi, tout le monde se méfiait de tout le monde.

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