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SES02:46Publié le 07/05/2021

La pandémie du Covid-19 a mis à mal l’économie mondiale, et la France n’a pas été épargnée. Heureusement, il existe un système conçu pour les entreprises confrontées à une chute passagère de leur activité et qui en parallèle maintient les emplois. Explications.

Quels sont les avantages du chômage partiel pour les entreprises ?

Il leur permet de fermer temporairement tout ou partie de leur établissement, ou de réduire le temps de travail de leurs salariés sans rompre les contrats de travail avec ces derniers. Pendant cette période d’inactivité totale ou partielle, les salariés continuent à percevoir une partie de leur rémunération. L’idée est que cela permette à l’entreprise de passer le cap d’une période difficile avant de reprendre son activité normale et de conserver ses employés et leur savoir-faire, cela sans avoir besoin de les licencier puis de les réembaucher.

Le chômage partiel : un amortisseur économique et social

Les salariés quant à eux gardent leur emploi ainsi qu’une grande partie de leur rémunération. Le dispositif de chômage partiel agit donc comme un amortisseur économique et social.

Mais pour en bénéficier, il faut que l’entreprise affronte une situation imprévue et exceptionnelle, comme par exemple la pandémie du Covid-19, ou qu’elle réalise des travaux de transformation ou de modernisation. En France, pour y recourir, il faut demander l’autorisation à l’administration après avoir consulté les organisations représentant les salariés. L’entreprise autorisée peut recourir au chômage partiel sur une durée pouvant aller jusqu’à 12 mois, voire plus si la situation l’exige.

Qui finance le coût du chômage partiel ?

L’employeur verse une indemnité à ses salariés correspondant à un certain pourcentage de leur salaire défini par la loi. L’Etat et l’assurance chômage, quant à eux, versent une compensation à l’employeur. Ainsi, le coût du dispositif pour l’entreprise est, selon les cas, nul ou allégé. L’employeur peut naturellement verser à ses salariés plus que le montant minimum légal. Le chômage partiel peut être une des solutions en cas de crise. Il est périodiquement utilisé dans certains pays en cas de crise économique. Ainsi, en 2008, l’Allemagne y a eu recours de façon rapide et massive, ce qui a permis de limiter la hausse du chômage et que les entreprises allemandes redémarrent plus rapidement leur activité dès que les conditions sont redevenues favorables.

En 2020, de nombreux pays ont mis en place un dispositif exceptionnel pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie du Covid-19.

En France, par exemple, les règles ont été assouplies et le chômage partiel a concerné plusieurs millions de salariés. Pour les pays qui y ont recours, l’idée est que si cela coûte cher à l’Etat et à la collectivité, cela permet d’éviter des licenciements massifs et des coûts économiques et sociaux encore plus importants.

Aux Etats-Unis, pays où il n’existe pas de dispositif comparable, ce sont plus de 36 millions de salariés qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie du Covid-19 entre mi-mars et mi-mai 2020. Cependant, le recours massif au chômage partiel doit être temporaire en cas de crise, si l’on veut inciter les entreprises à la reprise d’activité et éviter les effets d’aubaine.

Réalisateur : Citéco

Nom de l'auteur : Citéco

Année de copyright : 2019

Année de production : 2019

Publié le 07/05/21

Modifié le 27/10/22

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