Le glyphosate, décrié depuis 2003
Flash-back
Autorisé par l’Union européenne jusqu'en 2022, le glyphosate, est au cœur d’une controverse. Le doute pèse en effet sur le caractère cancérigène de l’herbicide. Une très grave accusation, formulée il y a déjà près de 15 ans déjà. Retour sur la polémique autour du Round up, un désherbant vendu partout en grandes surfaces.
Le désherbant Roundup serait cancérigène
Dès le début des années 2000, les recherches du CNRS de Roscoff sur les oursins ont montré qu’au contact de certains désherbants, la division normale des cellules est déréglée. Un mécanisme comparable à celui du cancer. Selon le CNRS, le problème est que dans les produits commercialisés, le glyphosate est toujours en formulation et que c’est justement là qu’il devient dangereux. Les résultats sont contestés par le fabricant le groupe international Monsanto. En 2003, Robert Bellé, directeur de laboratoire, ne veut polémiquer avec la firme, mais en tant que scientifique il estime avoir des devoirs. « Notre rôle, c’est de sensibiliser les décideurs politiques aux résultats que l’on trouve, explique-t-il. Parce que c’est eux qui doivent prendre des décisions. Les gens qu’ils pulvérisent eux-mêmes prennent, en général, les précautions d’usage, mais ils ne font pas du tout attention à ceux qui passent à côté, comme la mère de famille avec son landau ou les gamins qui jouent, qui se retrouvent exposés. »
Producteur : Institut national de l'audiovisuel (Ina)
Année de copyright : 2017
Année de production : 2017
Publié le 14/11/19
Modifié le 07/02/23
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