Le requin, un poisson comme les autres ?

Le requin n’est pas un mammifère, mais un poisson très particulier, doté de caractéristiques extraordinaires propres à son espèce. Explications.

Le requin, une espèce variée

Requin-pèlerin, requin-lutin, requin-scie, requin-baleine, requin-tigre, requin-marteau, requin blanc… Les requins constituent une famille très variée, pour la plupart inoffensif pour l'homme. Leur taille, leur espérance de vie et leur dangerosité diffèrent selon l’espèce. Par exemple, le petit squalelet féroce, 50 cm, est plus susceptible d’attaquer l’homme que le requin-baleine qui peut atteindre 14 m de long. C'est d'ailleurs le plus gros poisson du monde. Le requin du Groenland, lui, est le vertébré qui vit le plus longtemps. Certains seraient âgés de plus de 400 ans.

En revanche, les requins ont tous un point commun : ils possèdent un squelette cartilagineux et sans arêtes. Cette particularité les distingue des autres poissons dont le squelette est constitué d’eau. Certaines femelles requins ont même la capacité de se reproduire seule, à partir d'une parthénogenèse.

Requin : une anatomie pour chasser

Les requins sont dotés d’un véritable arsenal pour chasser :

• Leur ouïe fine leur permet de détecter des proies à 1 km.
• Leur odorat leur fait sentir la moindre goutte de sang à des centaines de mètres.
• Leurs ampoules de Lorenzini, des capteurs sensoriels situés sur le museau, détectent les champs électriques générés par les autres poissons. Le prédateur peut ainsi dénicher les poissons cachés dans le sable ou dans les eaux troubles.
• Leur nageoire caudale leur permet de se propulser à toute vitesse. Les requins les plus rapides peuvent atteindre 70 km/heure.
• Leur mâchoire est constituée de centaines de dents acérées pouvant mesurer 7 cm. Elles sont de véritables lames de rasoir.

Malgré ces qualités exceptionnelles, le requin est une espèce en voie de disparition.

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