Les conditions de vie des agriculteurs
Le blé, notre pain quotidien
Allier capitalisme et climat, le nouvel enjeu pour les agriculteurs, qui ont l'objectif de nourrir une population mondiale qui s’accroit d’années en années. Entre mauvaises récoltes et spéculations, une autre manière de consommer et de percevoir l’alimentation dans les années à venir se dessine avec le bio local. Le bio local relève d'un certain courage pour le producteur de blé, mais cela lui assure également une meilleure stabilité, plus durable.
Une dure compétition sur un marché d'envergure mondiale
85 % de la production mondiale de blé est réalisée par 10 pays, dont la Chine, l’Inde, La Russie, l’Ukraine et la France. Cette dernière représente 11 % du commerce mondial, est un véritable géant du blé. Aujourd’hui, c’est une compétition continue entre les pays producteurs et les différents ports exportateurs pour remporter de nouveaux marchés, et de nouvelles destinations comme l‘Arabie Saoudite et l’Iran.
Un contexte difficile, un manque de visibilité
Aujourd’hui, en plus d’être un bon agronome, un agriculteur doit être un bon gestionnaire. Les évolutions du prix du blé ne sont pas vraiment perçues par le consommateur, de par le contexte mondial. Près de 40 % des cultivateurs sont dans le rouge, et on constate une véritable carence politique, malgré les appels au secours des agriculteurs, pris en étau entre charges de production et volumes demandés.
Le changement climatique est défavorable
Année après année, les récoltes subissent des conditions climatiques, ce qui signifie souvent rendements faibles et prix bas... Pour accompagner ces évolutions, l’institut national de la recherche agronomique, l’INRA, étudie 1 200 variétés pour identifier celles qui s'adapteront le mieux à l'avenir. La recherche de l'INRA s'effectue autour de 3 enjeux liés au changement global : la résistance à la sècheresse, l'utilisation des engrais azoté, l'impact du CO2 dans l’atmosphère. Aujourd'hui, après la moisson, il est possible de suivre finement le pilotage de l’azote, via des drones et des satellites. Une approche chirurgicale nécessaire pour avoir un suivi de la rentabilité des récoltes, mais qui coûte cher.
Faire autrement, le bio local peut-être une solution
En bio industriel en parlant de volumes et de quantité, on a tendance à répéter les erreurs de l’agriculture conventionnelle. En changeant de paradigme, une solution peut-être axée sur une meilleure répartition et des moyens de production locaux. La demande du bio, en augmentation constante, implique des productions plus respectueuses de l’environnement. Un relai physique est essentiel pour expliquer aux consommateurs l'enjeu du bio local : un produit de qualité se conserve plus longtemps, est meilleur pour la santé, entraîne moins de gâchis et surtout apporte plus de stabilité, à long terme au producteur de blé.
Réalisateur : Alexandre Largeron et Emilie Darnaud
Producteur : Miss Luna Films, Ushuaïa TV
Distributeur : FTD
Publié le 07/09/21
Modifié le 09/09/21
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