Les nouveaux usages des friches industrielles : l'exemple de Culture commune à Loos-en-Gohelle (2001)

Le recyclage des anciennes friches industrielles en lieux culturels est une pratique courante. Dans ce reportage, présentation de l’association « Culture commune » qui prend ses quartiers sur la base 11/19  à Loos-en-Gohelle, ancien charbonnage du bassin minier. 

Le projet « Culture commune »

La genèse du projet remonte à l’année 1990. Avec la fermeture des dernières mines, trente communes de l’ancien bassin minier forment une association artistique et culturelle. En plus de la défense du patrimoine industriel, le projet Culture commune facilite l’accès à la culture aux publics éloignés. « Il faut partir du territoire pour inventer le projet avec les hommes et les femmes sur ce territoire », comme l’explique Chantal Lamarre, directrice de l’association, ce projet est un partenariat en concertation avec les habitants de la région. Pour elle, il est important de tenir compte des spécificités du territoire et non de calquer le projet sur des structures culturelles existantes.

Depuis son installation sur la friche de la base 11/19 à Loos-en-Gohelle, la fabrique théâtrale de l’association accompagne de nombreux artistes en résidence et travaille en itinérance avec plus de 150 communes. En 1999, l’association reçoit le label « Scène nationale », référence nationale attribuée par le ministère de la culture. 

De la friche industrielle au musée 

D’autres villes de la région participent au mouvement de préservation du patrimoine industriel. C’est le cas du musée de Roubaix, avec une ancienne piscine Art déco transformée en musée d’art et d’industrie ou de l’antenne du musée de Louvre à Lens, construite sur l’ancienne fosse numéro 9 des mines de Lens. 

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