Les plaquettes

Dans le sang, en plus des globules rouges il y a des plaquettes. Elles sont très importantes, elles participent notamment à la coagulation, à l’arrêt des saignements. Certaines personnes manquent de plaquettes. Ces malades sont alors exposés à un risque d’hémorragie c'est-à-dire que s’ils se blessent ils perdent beaucoup de sang.

Comment réagissent les plaquettes quand on se coupe ?

Quand on se coupe ou quand on s’égratigne, un ou plusieurs vaisseaux sont déchirés. Les plaquettes qui jusque-là étaient emportées par le flux sanguin vont venir s’agglutiner autour de la fuite. Cette réaction tient à la nature des vaisseaux. Ils sont constitués de deux membranes. Si les plaquettes n’ont aucune prise sur la membrane interne, elles s’accrochent en revanche très bien à la membrane externe qu’elles peuvent atteindre quand le vaisseau est déchiré. Cela dit, les plaquettes à elles seules ne sont pas suffisantes pour colmater la brèche. Le bouchon n’est pas étanche. D’autres réactions sont alors nécessaires pour fermer parfaitement cette fuite. Au moment où les plaquettes touchent la membrane externe, elles déclenchent la formation d’éléments chimiques qu’on appelle des facteurs qui à leur tour déclenchent la formation de nouveaux facteurs : de réactions en réactions, des fibres apparaissent dans le sang qui viennent colmater la brèche définitivement.

Qu’est-ce que l’hémophilie ?

Chez les personnes hémophiles, ce ne sont pas les plaquettes qui manquent. En revanche, certains facteurs ne se forment pas dans le sang, raison pour laquelle le sang coagule très mal…

L’hémophilie est une maladie génétique qui touche plus de 5000 personnes en France et ce sont essentiellement les garçons qui sont impactés. Pour celles et ceux qui sont touchés par une hémophilie sévère, il faut éviter la moindre blessure, les ports de contact comme le foot, le rugby, le judo sont alors interdits.