Liban : un système politique complexe et corrompu
Le Liban au cœur du chaos
Le Liban repose sur le confessionnalisme, qui vise à préserver l’équilibre des forces entre les communautés religieuses du pays. En réalité, ce système favorise depuis 30 ans des milliardaires et des chefs de clans, qui se cooptent en vase clos.
La répartition du pouvoir au Liban
Aujourd’hui, le Liban est une démocratie fragile où les fonctionnaires et les ministres sont nommés selon leur appartenance religieuse, plutôt que leurs compétences. C’est la formule dite des « trois présidents ».
- Michel Aoun, le président de la République qui incarne le tiers chrétien maronite du pays,
- Nabih Berri, le président du Parlement qui représente le tiers musulman chiite
- Najib Mikati, le Premier ministre ou « Président du Conseil » qui symbolise le tiers musulman sunnite.
Le naufrage économique du Liban
« Je pense que monsieur Macron a sous-estimé la fourberie des politiciens libanais. Eux ne sont pas devenus présidents il y a 4 ans. » Pour Ghassan Salamé, universitaire et ancien ministre libanais, le système va bien au-delà de la malversation. Il parle d’une structure « kleptocratique », où l'élite politique libanaise détourne l’argent public pour le redistribuer à ses partisans, au détriment de la population, qui vit l'une des plus importantes faillites étatiques depuis plus d’un siècle.
Réalisateur : Alfred de Montesquiou
Producteur : Kaliste productions
Année de copyright : 2021
Année de production : 2021
Publié le 13/05/22
Modifié le 13/05/22
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