Vidéo : Miscellanées

icu.next-video

Contenu proposé par

France Télévisions
Enseignements artistiques03:58Publié le 15/03/2023

Miscellanées

La Fête du court métrage

Le soir tombe sur les montagnes du Queyras. Un être étrange apparaît dans la forêt et plante une graine qui fait naître un arbre au feuillage magique. Quand le jour se lève, une petite feuille entame alors un voyage qui animera toute la vallée.

La nature

Dans ce court métrage d’animation sans paroles de seulement 4 minutes, on se promène dans les montagnes du Queyras dans les Hautes-Alpes. Le film met en avant la nature, à travers les montagnes, la forêt ou encore le ruisseau. La nature est changeante, on le voit avec le chemin que parcourt la graine. Elle est toujours calme et apaisante, en opposition avec la ville.
Le film s’ouvre avec des plans sur les montagnes, avec des nuages qui passent et la lumière qui change au fil des secondes. On remarque que les images sont accélérées. En quatre minutes de film, on vit en même temps une nuit et une journée, soit 24 heures ! Le vert et la nature occupent une place centrale. Les chants des oiseaux, les bruits des animaux, les sons de la nature nous font voyager à travers ces lieux, accompagnés d’une musique douce.
Un être apparaît au début du film, entouré par de la lumière, dans cette forêt sombre au coeur de la nature. L’inconnu explore et plante une graine. Celle-ci pousse et se transforme en arbre. Des feuilles apparaissent sur ses branches, l’arbre prend vie. On suit les mouvements de cette nature tout au long du film jusqu'à ce que le soleil se couche à nouveau derrière les montagnes. La feuille, née de la graine plantée par cet être inconnu, part explorer la forêt et les montagnes.
Pendant son aventure, elle anime la forêt, de manières différentes selon ce qu’elle rencontre sur son chemin ; des arbres ou encore un champ de paille et toutes sortes de végétaux. Le film nous permet d’explorer toute la nature présente dans ces montagnes, ses habitants, ses végétaux, pendant toute une journée, en 4 minutes.

Les techniques utilisées

Dans ce film, la réalisatrice utilise la technique du « cinéma de déplacement » c’est-à-dire qu’elle utilise le mouvement du spectateur pour faire apparaître des images en mouvement.
Le film utilise de nombreuses techniques pour émerveiller le public face à cette nature. D’abord la réalisatrice filme la nature en mouvement : ce sont des prises de vues réelles (c’est-à-dire un film avec de vrais êtres vivants : soit des personnes qui jouent un rôle (c’est-à-dire des comédiens ou acteurs), soit des animaux, ou bien comme ici, la nature).
Elle utilise aussi des images accélérées : En quatre minutes, ce sont en réalité 24 heures qui passent : on voit le soleil se coucher derrière les montagnes au début et à la fin du film. Les images passent plus vite que le temps réel.

Elle utilise aussi le light painting, en français ça signifie qu’elle dessine avec la lumière. On le voit notamment au début du film : le contour des feuilles et de l’être humain sont lumineux. On peut également voir du stop motion : la réalisatrice prend en photo chaque étape d’un mouvement, comme avec les feuilles ou les marguerites par exemple, et les met à la suite pour donner l’impression d’un mouvement, comme si les feuilles et les fleurs se déplaçaient d’elles-mêmes.
Certaines parties de l’image sont parfois floues pour mettre en valeur les parties dites nettes que l’on voit bien. Rendre une image nette se dit faire la mise au point.
Les images, les techniques utilisées, et la musique permettent de mettre en avant la nature et ses mouvements, ses changements, en suivant l’exploration dans la forêt de cette petite graine plantée au tout début.

Réalisateur : Anne-Lise King

Producteur : Association Grandeur Nature

Année de copyright : 2010

Année de production : 2010

Publié le 15/03/23

Modifié le 15/03/23

Ce contenu est proposé par