Nouvelle-Calédonie : la mangrove menacée par le changement climatique

De retour au bord de la mer, accompagnés de Philippe Blaise, un élu de Nouvelle-Calédonie, les enfants vont planter un palétuvier.

Comment se plante la mangrove ?

Fabienne Bourdeau : « Alors voilà les jeunes,  on va planter un bébé brugera, un palétuvier rouge. Aujourd’hui vous allez en planter un chacun. Donc on fait un trou, on va le mettre dedans. Alors attention, j’explique aussi il faut le coller. »

Philippe Blaise : « Face au changement climatique, ce qui est important c’est de changer le comportement des hommes, et ça passe par l’éducation des jeunes générations. Notre crédo c’est que chaque enfant puisse avoir une expérience avec la nature que ce soit comme ici la replantation de mangrove pour pouvoir aimer la nature , transmettre cette passion et être acteur de leur futur. »

Blandine : « C’est la première fois que je plante de la mangrove. Avec la maitresse, avec d’autres personnes. On a planté à peu près 20 pieds. »

Fabienne Bourdeau : « Je vais attacher pour ne pas le blesser. Cet après-midi l’objectif c’était de planter des petits individus de bruguera. C’était de montrer aux jeunes quelle est la démarche scientifique où planter, comment, mesurer. Le but est de permettre aux jeunes de comprendre leur environnement proche. »

Quel est le bilan de cette expérience ?

Fabienne Bourdeau : « Je tiens à dire que ce qui m’a marqué le plus c’est cet enthousiasme qu’il y a dans cette jeunesse. Et en même temps, cette passation, cette relation intergénérationnelle avec notamment les  vieux qui étaient bien présents aujourd’hui dans la plantation. C’est quelque chose qui me touche particulièrement. »