Plaisir et souffrance au travail et risques de burn out
Ma thèse en 180 secondesPour sa thèse, Marie-Claudine Haumont-Sautereau est allée à la rencontre de dirigeants de PME pour analyser leur niveau de souffrance au travail. Son but : contribuer à la prévention et à la réduction de ce mal-être, pour augmenter le plaisir dans la vie professionnelle.
L’équilibre entre plaisir et souffrance au travail
Tout le monde est guidé par un désir de travail inconscient et qui se développe dès l’enfance. Il peut être illustré par l’alpiniste, poussé à gravir la montagne, et qui serait soutenu par trois piliers au cours de son ascension :
- Le pilier de la vision, de l’idéal professionnel qu’on peut s’imaginer ;
- Le pilier des contraintes, ou les obstacles qu’on rencontre, et qui sont importants car ils rendent le succès encore plus agréable ;
- Et le pilier des réalisations obtenues en surmontant les épreuves.
Le désir et les souffrances liés au travail peuvent affecter les salariés mais aussi les dirigeants, notamment de Petites et Moyennes Entreprises (PME). C’est ainsi que, pour sa thèse, Marie-Claudine Haumont-Sautereau a rencontré vingt d’entre eux, dix hommes et dix femmes, pour analyser leur niveau de souffrance et de plaisir via huit facteurs, comme des traits de personnalité. Son objectif est de construire un modèle utile à la prévention et à la mise en place d’actions permettant de réduire la souffrance et augmenter le plaisir. Car un dirigeant heureux est plus à même de guider ses salariés vers le plaisir au travail.
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Producteur : CPU, CNRS
Publié le 23/08/21
Modifié le 17/09/21