« Pour qui sonne le glas » d'Ernest Hemingway

Pour qui sonne le glas est le troisième roman d’Ernest Hemingway, qui nous plonge au cœur de la guerre civile espagnole. Une œuvre dans laquelle l’auteur américain dresse le portrait des étrangers venus risquer leur vie pour défendre la liberté.

Un écrivain au centre des évènements qui vont l’inspirer

En 1936, la guerre civile éclate en Espagne, opposant les forces républicaines aux fascistes de Franco. Un évènement précurseur de la Seconde Guerre mondiale, que seulement quelques intellectuels comme André Malraux ou Ernest Hemingway ont à l’époque anticipé. Ce dernier, qui a combattu et fût blessé lors de la Première Guerre mondiale, est envoyé en Espagne comme correspondant de guerre. Il est donc aux premières loges du conflit qui inspirera son roman auquel il donne le titre de Pour qui sonne le glas, d’après un poème de John Donne.

L’histoire de Pour qui sonne le glas

L’histoire prend place dans les collines de Castille, en 1937. Le protagoniste est Robert Jordan, un jeune américain qui a répondu à l’appel du gouvernement espagnol et a rejoint une armée de volontaires étrangers pour lutter contre les troupes fascistes. Il a pour mission de faire exploser un pont situé sur une route stratégique en même temps que le début d’une attaque sur la ville de Ségovie. Une tâche qu’il doit mener ni trop tôt, ni trop tard, comme il lui est expliqué. Mais cette imprécision l’obsède de plus en plus au fur et à mesure qu'approche le moment tant attendu. Comme si cela ne suffisait pas, il finit par apprendre que ses compagnons n’ont pas confiance en lui.

Dans sa mission, il sera heureusement aidé de deux femmes dont Hemingway dresse d’admirables portraits. Un auteur à la plume magnifique, capable de dépeindre les évènements d’une façon excessivement réaliste, et de nous faire plonger dans l’âme d’un homme qui, pour sauver la liberté, est prêt à donner sa vie.

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