Pourquoi aimons-nous nous faire peur ?

Durant Halloween, l'épouvante est à l'honneur. Pourquoi adore-t-on les monstres et les fantômes ce jour-là ? Explications avec Jamy.

Peur et activité cérébrale

Quand on a peur, le corps passe en mode « instinct de survie ». Nos neurones produisent des substances chimiques spécifiques :

• l'adrénaline, impliquée dans les réactions de défense et de fuite en cas de besoin 
• l'endorphine, chargé d'atténuer la douleur

Que la source de la peur soit réelle ou imaginaire, ces mécanismes cérébraux vont s'activer.

Dopamine : hormone du plaisir et de la peur

Lorsque la peur est imaginaire, nous sommes conscients que nous ne risquons rien. Par conséquent, le cerveau oscille entre la peur et l'excitation. On prend du plaisir à avoir peur. D'après les scientifiques, nous sommes alors victimes de la dopamine, l'hormone du plaisir. La dopamine est, par exemple, sécrétée immédiatement après avoir fait du sport, mangé une pâtisserie ou vécu une grosse frayeur. Jouant le rôle de récompense, la dopamine a donc un aspect addictif. Le plaisir que l'on prend à se faire peur est lié à la satisfaction qui succède à la peur. On peut même ressentir de le fierté de l'avoir surmontée. Comme le rire, la peur est communicative.

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