Tap-tap
En langue(s) française(s)
Direction Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, ici les tap-tap sont des taxis collectifs, en général des minibus, parfois de grosses voitures, souvent vieilles, rafistolées, réparées de bric et de broc. C’est un transport populaire, pas très cher et pas toujours très confortable.
Pourquoi tap-tap ?
Parce que les amortisseurs ne sont plus neufs depuis longtemps et que l’on sent tous les cahots de la rue. On est brinquebalé au gré des nids de poule et de la virtuosité du chauffeur. Tap-tap comme tape-cul !
Une vitrine de l’art populaire haïtien
En Haïti, sur cette île d'Hispaniola qui fait partie des Grandes Antilles, la carrosserie des tap-tap est très souvent entièrement peinte de couleurs vives. Elle est couverte de dessins, de scènes, de personnages très nombreux avec des inscriptions, des professions de foi, des messages destinés à instruire le lecteur et à protéger les passagers.
Un mot créole
La plupart de ces messages sont écrits en créole. Beaucoup se comprennent même si l’on ne parle que français, comme : « Non à la wiolance ! » « Pityé mon Dieu pityé ! »
Quant au mot tap-tap lui-même, c’est évidemment en créole qu’il est né. On dit parfois que dans cette langue, il évoque autre chose que l’inconfort : la vitesse, liée au bruit du moteur. Mais il suffit de monter une fois dans un tap-tap pour comprendre que les sursauts l’emportent sur la vitesse !
Réalisateur : Davy Drouineau
Producteur : Réseau Canopé
Année de copyright : 2015
Année de production : 2015
Publié le 17/08/21
Modifié le 27/02/23