Une nouvelle piste pour vaincre la dépression

Sarah Nicolas, doctorante UCA Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC), présente sa thèse sur les nouvelles cibles thérapeutiques dans le traitement de la dépression.

Les molécules endogènes

Un tiers des patients atteints de dépression n’en guérissent pas. Les autres patients rechutent dans la maladie ou subissent les effets secondaires de leur traitement. Ce constat alarmant est le point de départ du travail de Sarah Nicolas. Dans ses travaux, la doctorante tente d’identifier les molécules endogènes, présentes naturellement dans notre corps et aux propriétés antidépressives.

L’enrichissement de l’environnement du patient

Les nouvelles thérapies pour lutter contre la dépression sont basées sur l’enrichissement de l’environnement du patient. Modifier l'environnement social, augmenter l'activité physique permettrait de vaincre la dépression. Malheureusement, ces thérapies comportementales et cognitives ne fonctionnent pas avec tous les patients. Néanmoins, les travaux de recherches de Sarah Nicolas visent à étudier les modifications physiologiques chez les patients qui répondent positifs à ces thérapies, avec plusieurs objectifs.

• Etudier au moins une molécule endogène produite par ces patients
• Fabriquer un médicament à partir de cette molécule qui sera moins toxique et mieux tolérée par le patient, car produite naturellement par l’organisme

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