Esclavage : « Véronique valait 500 francs »
La flamme de l'égalité, un concours pour comprendre l'esclavageDans le cadre du Concours la Flamme de l'égalité, pour comprendre l’esclavage, les élèves d’une classe de 4e, du Collège Lucet Langenier de Sainte-Suzanne, à la Réunion, réfléchissent à une manière de témoigner de cette période et de ce crime contre l'humanité. L’enjeu est de les rendre fiers de cette Histoire, qui a particulièrement marqué leur île. Le projet permet de sensibiliser les jeunes sur un sujet qui n’est pas facile d’aborder et qui peu partagé en famille. Différents types de projets sont évoqués, mais c’est la mise en scène d'un procès fictif qui est retenu. Avec leur professeur d’histoire-géographie, les élèves se préparent à une réécriture de l’Histoire.
Un bond dans le temps, à l’époque de l’esclavagisme
Pour bien appréhender le contexte, la classe visite un ancien domaine esclavagiste, qui rime avec luxe, loisirs et plaisirs, bien loin du quotidien des esclaves juste à côté. Souvent les cours sont un peu abstraits, le principe d’aller dans le lieu historique permet aux élèves de se poser des questions. Un proverbe créole dit « Celui qui ne sait pas d’où il vient, ne peut pas savoir où il va ».
Comprendre que la valeur humaine ne se monnaie pas
À l’époque, les esclaves ses vendent et s’achètent comme des marchandises. Ce qui choque les élèves, c’est que la différence est injuste, la couleur de peau ne doit pas être un critère, pour les élèves on est tous pareils. Pour ne plus répéter l’Histoire, il faut faire preuve de tolérance face à la différence.
Mise en production du projet fictif
Les élèves mettent en scène un procès, où le verdict est remis en question par le prisme de l’esprit des Lumières. L’esclave accusé de s'être enfuit pour échapper à des conditions de vie déplorables, est déclaré non coupable. Le juge condamne alors l’esclavagiste à de lourdes peines financières, le met en prison et par jurisprudence, rend leur liberté aux autres esclaves du domaine.
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► Un travail de mémoire qui peut aussi prendre une forme plus artistique
Réalisateur : Jean-Luc Orabona
Nom de l'auteur : Jean-Luc Orabona
Producteur : ECLECTIC
Année de copyright : 2021
Année de production : 2021
Publié le 28/06/21
Modifié le 22/09/22
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