1774 : vers l'indépendance américaine : révoltes des colonies britanniques

En Europe, pendant que certains cherchent à découvrir de nouvelles terres, pour étendre leurs empires, l’Angleterre de son côté, essaye de conserver son empire colonial. Elle, qui règne sans partage sur le Nouveau Monde, veut rentabiliser ses récentes acquisitions américaines et instaure notamment une taxe qui finit par mettre le feu aux poudres. 

The Tea Act : le monopole de la vente de thé 

George III, offre le monopole à la Compagnie anglaise des Indes orientales et oblige les colons américains à payer une taxe sur la vente du thé. George Washington, propriétaire terrien, jusque-là sur la réserve, se révolte contre cette décision royale, Thomas Jefferson et Benjamin Franklin à ses côtés. Face au refus de la couronne les considérer comme des citoyens britanniques à part entière, ils envisagent de durcir le mouvement. 

La volonté de l’indépendance américaine 

George Washington décide d’affamer les commerces, de ruiner les manufactures et finit par prendre les armes pour défendre leur liberté. Et le 16 décembre 1773 à Boston, les insurgés, les « Fils de la liberté » se déguisent alors en Amérindiens Iroquois et jettent 345 caisses de thé par-dessus bord. Cette action reste connue sous le nom de Boston Tea Party. 

La colère du roi d’Angleterre 

Pour casser le mouvement, le roi ordonne la fermeture du port de Boston, un blocus et renfort de troupes autour de la ville. Il exige également le remboursement de ce qui a été détruit. Mais c’est l’inverse qui se produit et les Américains sont plus que jamais unis, résistants au Coercive act et au Punitive act. Londres et ses 13 colonies d’Amérique sont en guerre, en guerre d'indépendance américaine. Ce souffle de révolte et de liberté parvient en Europe et principalement en France. Effectivement, le roi de France, Louis XVI, ne va pas manquer une si belle occasion de s'opposer à l'Angleterre de George III.