Un régime fasciste sous Hitler

Une fois le pouvoir total entre ses mains, plus rien n’arrête Adolf Hitler. Il lance des lois raciales, notamment à l’encontre des personnes de confession juive, et viole le traité de Versailles. Tandis que les pays voisins restent sans réaction, il continue de galvaniser son peuple, qu’il finira par entraîner dans la Seconde Guerre mondiale.

Le Führer et la dictature nazie

Au fil du temps, Adolf Hitler durcit de plus en plus son régime. En 1935, il promulgue les lois raciales de Nuremberg. Les Juifs, déjà mis au ban de la société, voient leurs droits s’amenuiser davantage. Ils vont ensuite subir une vague de violences qui culmine lors du pogrom de la « nuit de Cristal ». Un évènement qui fait office de prémices à la « solution finale », lors duquel les synagogues sont brûlées, les commerces juifs saccagés, et de nombreuses personnes assassinées ou arrêtées.

En parallèle, il réoccupe les zones allemandes démilitarisées en 1919, violant de fait le traité de Versailles. La France et l’Angleterre ne réagissent pas, ce qui permet à Benito Mussolini de se rapprocher du Führer. Celui-ci peut ainsi annexer l’Autriche pour réussir la mission qu’il s’était fixée : réunir les peuples qui parlent allemand au sein d’une Allemagne. Il intervient également dans la guerre civile espagnole, notamment via le bombardement de la ville de Guernica. Il contribuera ainsi à la victoire des fascistes de Franco contre la République espagnole.

Il rêve d’être à la tête d’une gigantesque armée, mais affirme en même temps à son peuple qu’il ne veut que la paix. Les Allemands sont fascinés par ses grands discours et les incroyables mises en scène des manifestations nazies. Mais ils sont loin d’imaginer que leur Führer s’apprête à les plonger eux et le reste du monde dans la plus sanglante guerre de l’histoire, qui fera plus de 50 millions de morts : la Seconde Guerre mondiale.