icu.next-video

Contenu proposé par

France Télévisions

Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus
Histoire04:10Publié le 20/03/2024

Comment la France a accueilli les rapatriés de l'ex-Indochine

Je ne suis pas chinetoque

La fin de la guerre d’Indochine précipite le départ des Français expatriés et de leurs familles vers la Métropole. Mais où vont-ils aller ? Comment sont-ils perçus par la population métropolitaine ? Dans quelles conditions sont-ils accueillis ? Découvre cette page de l’histoire méconnue de la guerre d’Indochine, dans ce nouvel extrait de Je ne suis pas chinetoque.

Quel est le contexte de la guerre d’Indochine ? 

1954 marque un tournant dans l’histoire de la guerre d’Indochine. L'idée du « péril jaune » donne l’impression que l’ennemi est immortel. Après 8 ans de guerre l’armée française perd à Dien Bien Phu, ce qui signifie le retrait de la présence française sur le territoire et surtout la fin de la guerre d’Indochine. La vie de centaines de milliers de Français et d’indigènes bascule brusquement.

Témoignage de Madeleine, rapatriée à 10 ans 

Elle met sa vie dans une valise et part avec sa mère, enceinte, 4 enfants. Accueillie en France, à la fin de l'automne, l’arrivée est difficile. Eloignés des villes, ils se retrouvent dans des camps à la campagne, en Auvergne. Pour Madeleine c'est horrible, elle est dans un village de rapatriés d’Indochine, aménagé spécialement pour eux. Les villageois et les riverains ont un rejet total.

Des Français libres, mais pas comme les autres 

L’engagement moral était de rapatrier ceux qui avaient servi la France (donc pas tout le monde). Mais, ils sont identifiés comme “différents”. Dans des lieux très isolés, on fabrique des “petits Sud-Est Asie”, ce sont des camps avec des cabanes alignées, coupés du monde extérieur et surveillés par l’armée ou la police. Il fallait avoir un permis de sortie pour aller en ville. Les rapports avec le voisinage ne se passent pas bien, les communautés s’opposent : enfants et adultes les perçoivent comme des ennemis. Une époque de douleur pour les rapatriés, qui reste vive, même des années après.

Réalisateur : Jessica Bagic

Producteur : Troisième œil productions

Année de copyright : 2023

Publié le 20/03/24

Modifié le 20/03/24

Ce contenu est proposé par