La liberté d'informer et d'être informé

En 1993, les Nations unies créaient la Journée mondiale de la liberté de presse. Un moment pour s'intéresser au rôle de la presse et comprendre ce qu'est la liberté d'expression.


Publié le 03/05/2013 • Modifié le 04/01/2023

Temps de lecture : 1 min.

Écrit par Myriam Rembaut

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Dans certains pays, le journaliste est mal vu. Son métier étant d’observer et de rapporter ce qu’il voit, il peut déranger. Pour un article ou une photo, il peut être emprisonné, menacé et parfois tué. La Journée mondiale de la liberté de presse, qui a lieu le 3 mai depuis 1993, rappelle combien il est encore difficile de nos jours d’informer.

En quoi consiste la liberté de la presse ?

Olivier Da Lage, journaliste français, répond : « La liberté de la presse, c’est la possibilité d’aller chercher l’information, la liberté de la publier et de la recevoir. S’il manque un des trois éléments, il y a privation d’une des libertés. » La liberté d’expression est inséparable de la liberté de la presse. Elle est considérée comme un point essentiel, qui est d’ailleurs inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Le journalisme, une profession pas toujours bien considérée

Chaque année, Reporters sans frontières (RSF) fait le classement des pays le plus respectueux de la liberté de la presse. En 2022, trois pays européens tiennent les trois premières places : la Norvège, le Danemark et la Suède. La France, elle, arrive en 26e position. « La profession n’est pas toujours bien considérée en France, commente Olivier Da Lage. Pour beaucoup, les journalistes sont de simples communicants, uniquement là pour transmettre l’information au citoyen. Des freins sont souvent mis pour décourager à aller plus loin. » Par exemple, la protection des sources, c’est-à-dire l’origine d’une information ou d’un renseignement, pose des problèmes.

La protection des informations

Pour certains sujets délicats ou certaines affaires, le journaliste doit pouvoir obtenir des témoignages ou des informations, sans avoir à révéler le nom de son contact ni à diffuser le document confidentiel qui lui a servi. Or, ce droit à ne pas révéler l’origine de ses informations n’est pas toujours respecté, puisque des fouilles sont parfois opérées par la police dans les entreprises de presse. Un procédé qui inquiète Reporters sans frontières.

Le saviez-vous ?

Certains pays utilisent la censure. Il s’agit, pour les dirigeants, de vérifier les publications avant d’en autoriser ou non la diffusion au public. Dans ce cas la liberté d’expression est largement malmenée. 


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