« Je m’appelle Parvana », la lutte d'une jeune afghane pour sa liberté

Le livre Je m'appelle Parvana (Hachette) plonge le jeune lecteur dans un pays en guerre où les femmes et les filles ont bien du mal à exister.


Publié le 21/02/2014 • Modifié le 04/01/2023

Temps de lecture : 1 min.

Écrit par Myriam Rembaut

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Il y a des enfances difficiles qui réclament beaucoup de courage. Pour Parvana, les ennuis commencent à l’âge de 11 ans. Elle vit avec ses parents et ses frères et sœurs dans un petit appartement de Kaboul, la capitale de l’Afghanistan. De son pays, elle ne connaît que la violence. Des hommes, qui se nomment les talibans, font régner la terreur en appliquant leurs idées par la force. La population est soumise à de nombreux interdits. Parvana doit quitter la classe alors qu'elle est en sixième. Son père est arrêté… sa mère est battue. Comment survivre dans ce chaos ? La fillette refuse de subir ces événements. Elle ne veut pas se laisser emporter par tous ces malheurs. Avec vaillance, elle cherche et trouve des solutions pour contourner et combattre les lois de ces cruels talibans.

Une nouvelle épreuve

Ce récit était l'objet d'un premier livre, intitulé Parvana une enfance en Afghanistan. Avec Je m’appelle Parvana, les années ont passées et l’on retrouve la jeune héroïne, devenue enseignante. « L’école de l’espoir » a ouvert ses portes, un lieu extraordinaire aux yeux de Parvana puisque les filles afghanes vont pouvoir y étudier. Mais sa joie est de courte durée. Un attentat réduit l’école en un champ de ruines. Les Américains, qui interviennent pour sécuriser le pays, pensent que la jeune professeur travaille pour les talibans. Un comble pour Parvana qui les a toujours combattus. Une nouvelle épreuve pour la jeune fille… Ce livre romancé s’appuie sur des faits réels. L’auteur, qui a passé du temps dans les camps de réfugiés afghans, au nord-ouest du Pakistan, explique qu’elle a rencontré une femme dont la fillette de dix ans avait le même courage et la même dignité que son héroïne.

Interdites de tout

Avec des mots simples, l'auteur décrit bien les conditions de vie qui ont marqué la population d’Afghanistan. Dans la réalité, les talibans ont conquis ce pays en 1996 et y ont imposé, au nom de leur religion, des lois extrêmes. Les femmes et les filles, surtout, ont été la cible de ces hommes cruels. Celles-ci ont été interdites de tout : de sorties (sauf accompagnées d’un homme), d’école, de travail et même de soins. En 2001, les talibans ont été chassés d'Afghanistan. Repliés à la frontière avec le Pakistan, ils s'efforcent encore de reprendre le pouvoir. Le roman de Deborah Ellis fait ouvrir les yeux des plus jeunes sur ce qu’est la liberté dans le monde, et fait comprendre pourquoi il est si nécessaire de défendre les droits de l'Homme.


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