Dystopie scientifique : actualité du genre


Publié le 30/10/2013 • Modifié le 20/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

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affiche (143 x 94 cm) du film de fritz lang, metropolis

Affiche (143 x 94 cm) du film de Fritz Lang,
Metropolis, montrant le personnage de Maria
dans le monstre machine de Rotwang pour
en façonner un robot © I.A.
cliquer pour agrandir l'image.

Genre littéraire

Le Meilleur des mondes s’inscrit dans la lignée des romans du XXe et du début du XXIe siècle, qualifiés de dystopie scientifique, roman d’anticipation ou de science-fiction.

Nous autres de l’écrivain russe Eugène Zamitiane ouvre la voie en 1920. Le roman prend la forme d’un journal d’un homme du futur nommé D-503. Son travail consiste à fabriquer l’Intégral, un vaisseau spatial destiné à convertir les civilisations extraterrestres au bonheur, que l’État unique prétend avoir découvert. Dans l’État unique Il n’y a plus d’individus, seulement des numéros, tous égaux et dont la vie est réglée avec minutie…

L’histoire de 1984 de Georges Orwell, écrite en 1948, se déroule à Londres en 1984 dans un monde divisé en trois empires totalitaires après les dévastations des grandes guerres nucléaires. Son personnage principal a donné lieu à un archétype encore utilisé aujourd’hui : « Big Brother ». Les sociétés totalitaires ne contrôlent pas seulement la vie sociale, mais aussi les moindres détails de la vie privée. Il est interdit d'aimer, toute rébellion ou contestation est écrasée.

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury décrit une ère où la pensée serait interdite et les livres brûlés, d’où le titre signifiant « température à laquelle le papier s'enflamme  et se consume ». Écrit en 1953, il s’inspire des autodafés nazis de livres écrits par des Juifs. Se situant dans un avenir proche, aux États-Unis, il montre une population heureuse, décérébrée par les divertissements.

Le Meilleur des mondes, 1984, et Fahrenheit 451, tous trois d’auteurs britanniques, restent aujourd’hui les références des dangers des utopies qui ne peuvent se réaliser.

Mais la lignée continue, par exemple avec l’univers unifié décrit par l’américaine Ira Levin en 1970 dans Un bonheur insoutenable, l’État mondial décrit par le français Jean-Christophe Rufin en 2004 dans Globalia.
 

Au cinéma

Parallèlement, le cinéma s’est emparé de ces univers « utopiques ». Quelques années avant la sortie du Meilleur des mondes, en 1927, Fritz Lang réalise Métropolis.

L’histoire se déroule dans une immense cité idéale du XXIe siècle, Métropolis, divisée en une ville haute, où vit la classe dirigeante dans le luxe et le divertissement, et une ville basse, où le peuple misérable travaille pour faire fonctionner la cité.

Le film, avec ses décors futuristes et son premier robot cinématographique, icône d’une société déshumanisée, est considéré comme fondateur de la science-fiction au cinéma.

C’est à un maître du genre, Ridley Scott (réalisateur de Blade Runner en 1982) que l’on prête l’intention de porter au cinéma Le Meilleur des mondes.


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