Impressionnisme : l'expression de la lumière


Publié le 07/02/2013 • Modifié le 07/11/2019

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Les impressionnistes, chacun avec leur talent et personnalité propre, peignent la vie autour d’eux, dans la lumière du moment présent.

« L'École nouvelle proclamait cette vérité scientifique : que la grande lumière décolore les tons, que la silhouette, que la couleur, par exemple, d'une maison ou d'un arbre, peints dans une chambre close, diffèrent absolument de la silhouette et de la couleur de la maison ou de l'arbre, peints sous le ciel même, dans le plein air. » (Joris-Karl Huysmans, L'Art moderne, 1883)

Frédéric Bazille, mort très jeune à la guerre de 1870, s’attache dans sa courte œuvre à peindre des figures en plein air avec une concentration intense sur la lumière naturelle (Scène d'été, 1869). A la luminosité du soleil de plein été, Sisley préfère s’attacher aux teintes assourdies de l’automne, comme le paysage de la route à l’orée du bois (Un coin de bois aux Sablons, 1883) ou à traduire l’effet de la lumière sur l’eau, fixant les reflets changeants du ciel et la formation des nuages, dans ses paysages de la région parisienne ou de Paris (Vue du Canal Saint-Martin, 1870). Pissarro, Monet, Renoir..., tous travaillent dans la lumière.

femme-parasol-monet

Femme avec un parasol, huile sur toile (100 x 81 cm) de Claude Monet, 1875.
Credit :Collection of Mr. and Mrs. Paul Mellon, National Gallery of Art, Washington
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La neige permet, comme l’eau, l’étude de l’effet de réflexion de la lumière. selon le moment de la journée, la neige prend diverses teintes, chez Pissarro (La Route de Versailles à Louveciennes, avenue de l'Opéra- Effet de Neige) ou chez Renoir qui voyait pourtant dans la neige une « lèpre de la nature ». Dans son Paysage de neige(vers 1875), la neige opère comme un révélateur de couleur sous l’effet de la lumière, car pour Renoir « le blanc n’existe pas dans la nature ». Dès ses premières toiles, Monet s’intéresse à la neige (La Pie, 1868), et y revient après l’hiver 1879-1880 particulièrement froid : pas moins de 17 toiles, dont Glaçons et La Débâcle, peintes aux abords de la Seine, où la neige et l’eau sont au centre de son travail sur la modification des formes et de couleurs en fonction de la lumière.

Traduire des impressions sur la toile

La poursuite de l’instant et du mouvement dans les effets changeants de la lumière, Monet pousse très loin la peinture de véritables séries, suites de tableaux représentant le même thème à des heures différentes : la série des Meules de foin au début des années 1890, suivie de la célèbre série de 18 vues frontales de la Cathédrale de Rouen où la pierre de l’édifice devient, dans la lumière changeante, une fabrique de couleurs du bleu matinal à l’orange feu d’une après-midi.


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