Le Meilleur des mondes, intrigue et thèmes d’une Utopie


Publié le 30/10/2013 • Modifié le 20/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

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En l’an 2500 de notre ère…

L’auteur place son « meilleur des mondes » à une distance de 600 ans dans le futur. Le monde est sous la domination d’un État mondial, où vivent des gens civilisés. En dehors, des sauvages vivent dans des réserves. Les sociétés anciennes ont été détruites par un conflit mondial.

L’État mondial, régi depuis Londres-Central, est une société totalement régulée :

  • l’individu est conditionné tout au long de sa vie par la consommation d’une drogue appelée le Soma et des pratiques hypnopédiques (conditionnement pendant le sommeil). Dès avant sa naissance, l’individu est régulé : la reproduction et la gestation s’effectuent en laboratoire. Le sexe se pratique comme un loisir sans affect.
  • la population est divisée en cinq castes étanches, des plus élevées les Alpha et les Bêta, jusqu’aux plus basses, les Delta et les Epsilon, les Gamma constituant la classe moyenne.
jaquette de l'édition originale en langue anglaise de brave new world (le meilleur des mondes)

Jaquette de l’édition originale en langue anglaise
de Brave New World (Le Meilleur des mondes),
1932. Edition Chatto & Windus. Couverture © Leslie
C.Holland. Photo © Christie's Images / The Bridgeman
Art Library. cliquer pour agrandir l'image.

L’intrusion du sauvage dans l’État monde

L’intrigue démarre lorsque Marx, individu de la caste supérieure Alpha, décide d’entraîner Lénina, une femme Bêta, dans une réserve à sauvages. Ils y rencontrent une femme appelée Linda et son fils John. Linda a vécu autrefois dans l’État Monde et elle était tombée enceinte de John.

John, qui a reçu de sa mère une très bonne éducation littéraire, retourne dans l’État Monde, curieux de le découvrir. Au début émerveillé, il est vite horrifié par le laxisme moral et le conditionnement de ses membres. Malgré ses actes de désobéissance, John reste. Quand il découvre ses sentiments amoureux pour Lénina, individu conditionné incapable d’éprouver de l’amour, il se suicide.
 

Fiction, sciences et anticipation

La fiction permet à son auteur de donner une vision sombre du futur de la civilisation, où un système se charge méthodiquement d’écraser tout ce qu’il y a d’humain dans l’individu grâce aux progrès de la science.

Les individus des classes inférieures sont conçus et programmés pour la production de masse. Ils sont issus d’un même œuf (jusqu’à 96 individus par œuf) et leur croissance est surveillée et dosée en fonction de leurs tâches futures dans la société (mineurs, ouvriers dans les aciéries, etc.)

Le seul et unique culte pratiqué est celui de l’État Monde, appelé Ford, allusion au constructeur automobile qui à l’époque sort la première voiture à grande échelle, la Ford T (plus de 15 millions d’exemplaires).

La liberté a disparu, chacun est à sa place, tout le monde est heureux… sauf lorsque l’on a gardé une part d’humanité. La civilisation parfaite du Meilleur des mondes broiera John le Sauvage, attaché aux valeurs humaines. 

Le Meilleur des mondes est une utopie … et pour Huxley il faut se méfier des utopies.


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