Règlement économique de la paix à l’issue de la Première Guerre mondiale
Très tôt sollicité par le monde politique, Keynes est intendant de guerre lors de la. Il participe à la Conférence de la Paix chargée de la rédaction du traité de Versailles. En désaccord avec les sanctions économiques imposées à l’Allemagne, il démissionne.
Dans Les Conséquences économiques de la paix (1919), Keynes juge les conditions imposées à l’Allemagne exorbitantes et dangereuses pour l’avenir de la paix. Les sommes à payer par l’Allemagne représentaient quatre fois le PIB allemand d’avant-guerre. Il démontre l’incapacité de l’Allemagne à payer les réparations exigées par les Alliés.
Crise de l’entre-deux guerres
Keynes s’oppose dans son Traité sur la Réforme monétaire (1923) à la volonté du gouvernement britannique de rétablir le système de l’étalon-or. Ce système établit un taux de change fixe entre le cours de la livre sterling et le cours de l’or. Selon lui, le retour à l’étalon-or nécessiterait une augmentation des taux d’intérêt et la diminution des salaires nominaux. Ce serait deux politiques néfastes à la croissance et au plein-emploi.
Reconstruction des économies occidentales après la Seconde Guerre mondiale
Le gouvernement britannique fait à nouveau appel à Keynes pendant la Seconde Guerre mondiale pour développer le financement de la guerre.
Lors de la conférence de Bretton Woods, il est à la tête de la délégation britannique qui négocie les accords de prêt-bail. Il participe en 1944 à la constitution de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.