Victor Hugo, ses plus grandes œuvres


Publié le 04/05/2020 • Modifié le 05/07/2023

Temps de lecture : 1 min.

Écrit par Cécile Ladjali

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Hernani (1830)

Le drame romantique qui fit scandale en 1830, met en scène Eros et Thanatos. Les héros, Hernani et Dona Sol, à l’instar de leurs illustres prédécesseurs, Tristan et Iseult ou encore Roméo et Juliette, ne se retrouveront que dans les confins du tombeau.

Les Misérables (1862)

Le grand roman social de Victor Hugo impose au monde l’une des premières héroïnes enfant : Cosette. L’humanité avec laquelle le romancier peint la petite fille rappelle les élans de lyrisme empreints de pathétique déjà usités pour l’évocation d’Apolline.

La Légende des siècles (1859-1883)

Les grands mythes bibliques et mythologiques qui composent le recueil, jalonnaient déjà Les Contemplations que l’on peut considérer comme une sorte de prélude thématique à l’œuvre poétique à venir. 

Les Châtiments (1853)

« L’exil », « la colère », « le discours politique » et « la fonction du poète » sont les motifs qui traversent le recueil qu’Hugo publie en 1853. Ce livre polémique, qui le forcera à l’exil, est le point de départ d’une errance que l’on sent prégnante dans Les Contemplations, où il s’agit cette fois tant d’un exil géographique qu’intérieur.

Le Dernier jour d’un condamné (1829), Claude Gueux (1834)

Ces deux textes, antérieurs à la rédaction des Contemplations, révèlent déjà la prédilection de l’écrivain pour la fragilité de l’existence humaine et sa profonde empathie pour elle.

Les Rayons et des ombres (1840)

L’esthétique de Victor Hugo est celle du contraste. Si l’on rencontre « le sublime et le grotesque » dans son théâtre (Préface de Cromwell, 1827), ce sont « les rayons et les ombres » qui s’imposent dans sa poésie. Le recueil publié en 1840 peut être considéré tel un manifeste poétique. Comme Les Contemplations, le livre propose un diptyque. Le premier volet, « Les Rayons », peint la beauté, l'amour, la nature et le souvenir des jours heureux. Le second volet, « Les Ombres », brosse le sombre tableau de la tristesse, des rois morts et des héros tombés dans l’oubli. Mais pour Hugo, ce mélange du clair et de l’obscur est à l’image de la vie. Ainsi, « Les Rayons » sont à interpréter comme le symbole de « la connaissance » car le poète a pour « mission » d’éclairer l’humanité avec son art. Et, à l'inverse, « Les Ombres » sont le symbole de « l'ignorance » contre laquelle le poète doit lutter.


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