De la révolution industrielle à nos jours


Publié le 15/10/2012 • Modifié le 19/03/2020

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La presse de Gutenberg, améliorée ponctuellement, sera utilisée jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. C’est seulement lorsque la demande du public en livres et en journaux augmente subitement que les inventeurs se voient dans l’obligation de repenser la technique de l’impression.

temps modernes de l'impression industrielle a la tablette numerique
© Collection privée-Musée des lettres et des manuscrits, Paris.
Reliure de Jean de Gonet en veau irisé vert chartreuse gaufrée,
sur une édition originale d’André Breton, Nadja, Paris, NRF, 1928.

Au XIXe siècle, celui de la révolution industrielle, les progrès sont fulgurants : l’invention de la machine à fabriquer le papier en continu, puis celles de la presse rotative et de la machine de composition linotype, font exploser la productivité. Le procédé offset, mis au point en 1904 et encore utilisé de nos jours, couronne ce processus : l’imprimerie devient une usine, dans laquelle de gigantesques rouleaux encrent des dizaines de feuilles à la minute. C’est ainsi que, dès 1914, quatre journaux parisiens peuvent tirer à plus d’un million d’exemplaires par jour. L’écriture manuelle a, quant à elle, longtemps résisté à la modernité : on n’aura jamais autant écrit à la main qu’au cours du XXe siècle ! Les manuscrits d’auteur, les actes de notaire, les lettres de particuliers perpétuent sans faiblir la tradition des scribes de l’Antiquité… Mais au tournant du XXIe siècle, l’usage de la plume finit par régresser.


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