Les Egyptiens inventent bientôt un support plus pratique : le papyrus, qui apparaît vers l’an 2000 avant notre ère.
Les morceaux ainsi constitués peuvent être assemblés et former ainsi d’important rouleaux (le plus grand papyrus connu, le papyrus Harris mesure près de 41 mètres, il recense les donations au temple et raconte les règnes des pharaons Ramsès III et Sethnakht). C’est sur ces fines feuilles que les scribes dessinent les hiéroglyphes sacrés à l’aide d’un calame trempé dans de l’encre. Cependant, dans les faits les scribes utilisaient surtout l’écriture hiératique, hiéroglyphes simplifiés, plus adaptée à l’écriture manuscrite.
Et c’est également sur du papyrus importé d’Égypte que les Grecs et les Latins vont consigner leur riche littérature.