Des faillites bancaires et des plans de sauvetage


Publié le 15/10/2012 • Modifié le 13/06/2023

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Au printemps 2008 la banque centrale étatsunienne, la Fed, finance dans l’urgence la banque d’investissement Bear Stearns (à hauteur de 29 milliards de dollars). Cinquième banque d’investissement de Wall Street, Bear Stearns existe depuis  1923, intervient sur le marché des capitaux et dans la gestion de patrimoine. Elle a été distinguée par le magazine Fortune en 2006 comme « the america’s most admired companies ».

© Fotolia

Si en mars 2008 les prix de l’immobilier avaient déjà fini leur ascension, les agences de notation ont attendu avant de dégrader les notes qu’elles attribuaient aux tranches contenant ces titres. Dès que cette dégradation de la notation fut faite, les conduits se sont bouchés et la valeur des titres est tombée. Bear Stearns n’est alors plus capable d’honorer ses dettes, sa valeur boursière chute brutalement (de 170 dollars l’action au début 2007 à 60 dollars au printemps 2008). C’est finalement la banque JP Morgan Chase qui rachète Bear Stearns à 10 dollars l’action …

Fannie Mae et Freddie Mac sont, elles, au cœur de l’actualité en juillet 2008. En consultant les archives de la radio publique étatsunienne NPR, on mesure à quel point Fannie et Freddie monopolisent l’agenda médiatique. C’est que ces « big two » concentrent une grosse part des crédits hypothécaires (près de 50%) et se représentent comme le garant financier de l’acquisition d’un « sweet home » tant espéré, gage d’une vie familiale stable donc réussie. Comme les autres Mae et Mac accordent des crédits subprimes, la baisse des prix de l’immobilier rend leur clientèle insolvable, détériore leur bilan. Au printemps 2008 elles n’ont quasiment plus de fonds propres et leur valeur boursière perd près de 50%. L’ampleur de leurs activités faisant d’elles les pivots du marché hypothécaire et leur création liée à l’histoire nationale conduisent le secrétaire au Trésor Henry Paulson et le président de la Fed, Ben Bernanke, à annoncer la mise en place d’un plan de sauvetage d’environ 200 milliards de dollars. Le 7 septembre 2008 elles sont finalement nationalisées, le gouvernement leur accorde une ligne de crédit illimité, les dirigeants sont remerciés et de nouveaux sont nommés par le gouvernement.


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