
C’est sans doute de la nécessité de garder trace de transactions commerciales qu’est née l’écriture. L’Egypte invente les hiéroglyphes, la Mésopotamie, l’écriture cunéiforme. Vers 1 500 av. J.-C., à Ougarit, l’écriture cunéiforme est réduite à trente signes. Ce nouveau système d’écriture, remarquable par sa simplicité, est révolutionnaire : c’est l’alphabet.
Dans une région très proche et pratiquement de la même époque, les Phéniciens utilisent une écriture alphabétique, à l’origine de la plupart des alphabets utilisés par les peuples de la Méditerranée. Ces derniers, en contact avec les Phéniciens, grands marins et commerçants ont utilisé l’alphabet et l’ont adapté aux besoins de leurs langues.
L’araméen, langue courante de l’ancien Orient, se présente à l’époque hellénistique sous forme de nombreux dialectes comme le palmyrénien ou le nabatéen, dont l’alphabet est sans doute, avec celui du syriaque, à l’origine de l’alphabet arabe.