Après l’an mille, dans les villes occidentales en plein essor, apparaissent des ateliers d'« escrivains » non religieux.

© coll. privée / Musée des lettres et manuscrits -
Paris. Extrait d'un manuscrit de Tristan et Iseult, vers 1460-1470.
Les libraires qui les dirigent essaient de réduire le coût des livres. C’est ainsi qu’au XIIIe siècle, venant de Chine, est introduit le papier en Occident. Les libraires remplacent ainsi le parchemin par celui-ci, nettement moins cher, puisqu’il s’obtient en réduisant en bouillie de vieux chiffons.
La littérature médiévale est tout de même productive. Souvent écrits en latin, certains ouvrages, aujourd’hui encore célébré comme des chefs d’œuvres, notamment la littérature courtoise : Tristan et Iseult, les lais de Marie de France ou les œuvres de Chrétien de Troyes.
Si l’impression xylographique (bois gravé), utilisée en Chine depuis le VIIIe siècle arrive seulement en Occident au XIIIe siècle (les premiers exemples d’utilisation de cette technique datent de 1420 environ), les libraires rêvent surtout de percer le secret de ce qu’ils nomment « l’écriture mécanique ».