Les topo-climats, ou les climats locaux

Les topo-climats sont souvent confondus dans le langage courant avec les microclimats.


Publié le 15/01/2013 • Modifié le 31/01/2024

Temps de lecture : 1 min.

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Le climat de notre planète dépend de l'endroit où l'on se situe. Qu'est-ce qu'un topo-climat ? Quelle différence avec les microclimats ? Explore les faces cachées des climats.

Les topo-climats sont souvent confondus dans le langage courant avec les microclimats.

Un microclimat correspond à une échelle très petite, généralement inférieure à un mètre. Les microclimats correspondent par exemple au climat d’une flaque d’eau, d’un nid d’oiseau ou encore du climat à l’intérieur d’un appareil électrique. Ces climats sont étudiés par des zoologues, naturalistes ou des spécialistes divers mais n’intéressent pas vraiment les climatologues qui préfèrent porter leur attention aux topo-climats.

Un topo-climat correspond à un climat local, de la taille d’une ville ou d’une petite vallée. Sur cet espace restreint, les conditions sont sensiblement différentes que dans le contexte climatique régional. Par exemple, dans un contexte climatique régional froid d’altitude - le climat de type montagnard - tous les espaces n’ont pas la même configuration d’exposition ce qui peut conduire à des différences importantes ; les versants orientés au soleil (les adrets) ont un climat plus doux que les versants à l’ombre (les ubacs).

Plusieurs facteurs géographiques peuvent expliquer la spécificité d’un climat local :

  • la configuration par rapport aux volumes. Le site peut être plus froid ou plus chaud, suivant qu’il est à l’abri des vents du sud ou du nord, plus humide s’il est exposé aux vents d’ouest. S’il est en fond de vallée, il subira des effets de type continental.
  • l’inclinaison des surfaces. Plus les rayons sont inclinés, plus l’énergie dispensée est répartie sur une grande surface et plus les apports énergétiques sont faibles.
  • l’exposition au soleil, en adret ou ubac par exemple.
  • la présence d’une source chaude, comme un volcan ou une grande ville. Les grandes villes, en effet, à cause des activités humaines (chauffage, industrie, déplacement en voiture), sont toujours plus chaudes que les campagnes. On parle d’îlot de chaleur urbain. Paris est ainsi souvent plus chaude de 4 à 5°C que les campagnes qui l’entourent.

Tous les espaces étant géographiquement différents, on peut ainsi dire que tous les endroits de la Terre sont des topo-climats.

► Pour aller plus loin, explore le dossier Le climat de la Terre.


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