Le taux d’inscription correspond à la part d’une population en âge de voter inscrite sur les listes électorales. Selon les chiffres de l’Insee, en 2018, 88 % des personnes majeures de nationalité française, et résidant en France, étaient inscrites sur les listes électorales.
L’abstention se distingue à la fois de la non-inscription sur les listes électorales mais aussi des votes blancs et des votes nuls. Le taux d’abstention correspond à la proportion des personnes inscrites sur les listes électorales qui ne sont pas allées au bureau de vote le jour de l’élection.
Le taux d’abstention exact était de 28,01 %. C’est le taux d’abstention le plus élevé du 2e tour d’une élection présidentielle alors enregistré depuis 1969. Pour une élection nationale, le record du taux d’abstention date du 2e tour des élections législatives de juin 2017, avec 57,36 %.
De manière globale, selon l’Insee, l'abstention systématique est plus fréquente aux âges extrêmes : 18-24 ans et plus de 80 ans. Aux élections présidentielles de 2017, 57,8 % des plus de 80 ans ont voté aux deux tours, et 62,4 % des 18-24 ans.
La Belgique fait partie des pays précurseurs en matière d’obligation du vote, puisque cette décision date de 1893. Cette obligation est en vigueur également dans d’autres pays européens : en Grèce, au Luxembourg, au Liechtenstein et dans le canton suisse de Schaffhouse.
Les causes de l’abstention sont nombreuses, mais la sociologie en relève surtout deux. Le déficit d’intégration sociale : l’exclusion sociale entretient une distance par rapport au champ politique. Et l’acte motivé contestataire : l’abstention exprime une protestation envers la classe politique.
Le niveau d’abstention dépend pour beaucoup des enjeux de l’élection. Par exemple, les élections européennes ou cantonales motivent peu les électeurs, car elles leur paraissent moins importantes.
Il a montré que, même en présence d’intérêts collectifs, la mobilisation collective ne va pas de soi car, à titre individuel, il n’y a pas forcément d’intérêt à se mobiliser. Cela peut s’appliquer à l’abstention électorale : la voix individuelle ne change pas l’issue du vote, donc on ne vote pas.
Bien que la reconnaissance du vote blanc soit largement plébiscitée parmi les électeurs ayant donné leur avis à l’Assemblée nationale (à 88 %), le rapport n’a pas retenu cette proposition dans son rapport, afin d’éviter « un risque de paralysie » et une « atteinte à la légitimité des élus ».
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