Les formations au métier de technicien vidéo

Comment devenir technicien vidéo dans le secteur de l'audiovisuel ? Quelles formations faut-il suivre ?


Publié le 06/02/2023 • Modifié le 04/04/2023

Temps de lecture : 1 min.

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Le métier de technicien vidéo

La mission du technicien vidéo est de mettre en œuvre et exploiter les différents équipements d’un projet audiovisuel. Concrètement, sa mission se déroule en plusieurs étapes. En arrivant sur le lieu du tournage, il observe le terrain pour adapter l’installation du matériel à ses spécificités. Ensuite, il installe les caméras, les câble, les relie à la régie, les configure, les teste et s’assure qu’elles fonctionnent correctement. Il se coordonne pour cela avec les techniciens du son ou de la lumière, et communique avec l’ensemble des responsables d’un tournage. Une fois la captation vidéo terminée, il est chargé de ranger le matériel.

Les journées peuvent donc parfois être longues. Ses compétences sont recherchées sur les plateaux de tournage de films, d’émissions de télévision ou lors d’événements nécessitant une captation vidéo (concerts, conseils municipaux, conférences, etc.). La moindre défaillance technique pouvant perturber un tournage, le technicien vidéo doit être réactif, avoir une bonne résistance au stress et faire preuve de sang-froid pour réagir en cas de problème. Chargé de la maintenance des appareils, il doit aussi être organisé et méticuleux.

J’aime beaucoup la polyvalence de ce métier car je
peux travailler dans l’événementiel ou en télévision
sur des émissions grand public, et être amené à me
coordonner avec d’autres métiers comme le son et la
lumière.

Anis, technicien vidéo.

Rémunération d'un technicien vidéo

Selon qu’il travaille dans le cinéma, l’événementiel ou l’audiovisuel, et en fonction de son expérience, le technicien vidéo gagne entre 1 600 et 3 500 € brut par mois, selon les barèmes syndicaux.

Formations publiques et/ou gratuites au métier de technicien vidéo

  • Le BTS métiers de l’audiovisuel, option techniques d’ingénierie et exploitation des équipements (BTS TIEE). Admission post-bac. Une quinzaine de lycées publics le proposent en France (Metz, Toulouse, Bordeaux, Cannes, Rouen, Roubaix, Saint-Denis…). Retrouve la liste complète.
  • Ce BTS option techniques d’ingénierie et exploitation des équipements est aussi proposé à l’INA Sup à Bry-sur-Marne ou au lycée Evariste Galois à Noisy-le-Grand. Admission post-bac. Recrutement sur CV.

Formations privées au métier de technicien vidéo

  • 3IS, à Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes. BTS métiers de l’audiovisuel, option techniques d’ingénierie et exploitation des équipements (BTS TIEE). Cursus sur deux ans en formation initiale ou en apprentissage. Admission post-bac sur dossier, tests et entretien. Frais de scolarité en formation initiale : 1re année : 8 600 €, 2e année : 9 100 €.
  • GRIM-EDIF, à Lyon. Formation de technicien du spectacle vivant et de l’événementiel. Accessible sans bac. Frais de scolarité : 7 000 €.
  • CFPTS, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) – avec GRIM-EDIF. Cursus de technicien de spectacle et d’évènement. Formation initiale d’un an en alternance. Admission niveau brevet sur tests et entretien.
  • EICAR, à Paris ou Lyon. Cursus de technicien audiovisuel multi-technique. Formation d’un an en alternance. Admission à bac + 2.

► Découvre le métier de technicien vidéo avec la série Dans mon job.

 


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