Le narrateur raconte son histoire à un interlocuteur silencieux. C'est pourquoi on considère le récit de La Chute comme un monologue. Camus parle lui du procédé théâtral du « dialogue implicite ». Le personnage se livre à une « confession calculée », selon les mots de l'auteur.
Le narrateur décrit jour après jour, avec minutie, l'évolution de la peste dans la ville d'Oran. Il se présente comme ayant rassemblé témoignages et documents. Il ne dévoile son identité qu'à la fin du roman. Il est Bernard Rieux, l'un des personnages du récit.
Clamance n'a pas sauvé une femme de la noyade et se sent coupable. Il se réfugie à Amsterdam, et entame son récit dans un café. On rapproche Clamence du latin clemens, qui signifie « doux, indulgent ». Mais il fait son propre procès, avant de juger l'humanité elle-même.
L'écrivain Albert Camus est préoccupé par la question du suicide. Dans Le Mythe de Sisyphe, publié en 1942, il écrit : « Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. » Il y voit une révolte, qu'il refuse. Il lui préfère l'engagement passionné.
On regroupe trois œuvres dans le cycle de la révolte : Les Justes, La Peste, et L'Homme révolté. Elles constituent une prise de conscience de l'absurde, notion abordée par Camus dans ses précédents ouvrages. Lucides, les personnages luttent contre cet absurde.
Dans le théâtre de Camus le corps est roi, la scène se caractérise par son dépouillement. L'éclairage et l'ambiance sonore ont une valeur symbolique. Par l'acteur, Camus veut donner à voir « la violence dans les sentiments et la cruauté dans l'action ».
Dostoïevski est l'un des plus grands romanciers russes, né en 1821 et décédé en 1881. Il a influencé de nombreux écrivains dont Albert Camus. En 1959, Camus crée Les Possédés, pièce de théâtre sur le nihilisme adaptée du roman de Dostoïevski paru en 1871.
Camus a écrit des pièces comme Caligula (1938) et Le Malentendu (1944). Il a adapté au théâtre des textes de Malraux, Eschyle, Gorki, ou Gide. Il exhorte les auteurs de théâtre contemporain à offrir au public de grands personnages modernes, espérants et déchirés.
Même si cet ennemi n'est pas nommé, Camus a souhaité que son récit puisse être interprété à plusieurs niveaux. L'infection de la peste à Oran peut être vue comme une analogie avec l'occupation nazie en France. Il était lui-même engagé dans la Résistance.
Selon Albert Camus, le journalisme est un combat pour la vérité et pour l'indépendance. « Informer bien au lieu d'informer vite, préciser le sens de chaque nouvelle par un commentaire approprié, instaurer un journalisme critique (...) » écrit-il dans le journal Combat en 1944.
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Albert Camus : ses œuvres
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