Le métier de superviseur des effets visuels
Le superviseur des effets visuels est le garant de toutes les décisions prises en matière
d’effets visuels pour la production d’un film, d’un jeu vidéo, d’un clip ou d’une publicité. Il est présent à toutes les étapes d’un projet : avant, pendant et après le tournage.
- avant le tournage, il propose des solutions artistiques et techniques pour réaliser les effets visuels.
- sur le plateau de tournage, il conseille le réalisateur et le chef opérateur et s’assure que toutes les conditions sont réunies pour pouvoir intégrer ensuite les effets spéciaux en post-production dans les délais impartis.
- en post-production, il dirige la réalisation des effets visuels et encadre l’équipe chargée de les intégrer dans l’oeuvre. Il s’agit de graphistes spécialisés en effets spéciaux, d’infographistes, d’animateurs 3D… Ils pourront par exemple réaliser des incrustations 3D, ou ajouter des effets comme de la pluie, une explosion ou faire voler un personnage. Il peut également réaliser lui-même les effets spéciaux.
Pour exercer ce métier, il faut une solide formation de graphisme et une bonne maîtrise des logiciels spécialisés. Amené à discuter avec toute la hiérarchie du tournage, le réalisateur, le chef opérateur, le producteur, le directeur artistique, il doit savoir faire preuve de pédagogie, être diplomate et réactif pour prendre des décisions dans l’urgence.
Quand il y a un problème en tournage ou en postproduction, c’est à nous de trouver vite une solution. C’est un peu notre côté magique !
Nathalie, superviseuse des effets visuels
Rémunération d'un superviseur des effets visuels
Il gagne entre 3 000 € et 5 000 € brut par mois selon son niveau d’expérience.
Formations publiques et/ou gratuites au métier de superviseur des effets visuels
- Le BTS métiers de l’audiovisuel, option montage et post-production, est proposé dans 16 établissements publics : LISA à Angoulême, lycée Charles et Adrien Dupuy au Puy-en-Velay, lycée de la communication de Metz, lycée de Pointe-Noire en Guadeloupe, lycée des Arènes à Toulouse, lycée Evariste Galois à Noisy-le-Grand, lycée Général Carnot à Cannes, lycée Henri Martin à Saint-Quentin, lycée Jacques Prévert à Boulogne-Billancourt, lycée Jean Rostand à Roubaix, lycée polyvalent Léonard de Vinci à Montaigu-Vendée, lycée Pierre Corneille à Rouen, lycée polyvalent Germaine Tillion à Montbéliard, lycée polyvalent Léonard de Vinci à Villefontaine, lycée René Cassin à Bayonne, lycée Suger à Saint-Denis. Admission post-bac.
- Le Master 2 création numérique du département Arts et Technologie de l’Image à l’Université Paris 8 à Saint-Denis, reconnu par la profession. Formation en 3 ans. Admission à bac + 2 sur dossier.
Formations privées au métier de superviseur des effets visuels
Les écoles reconnues par le milieu professionnel se sont regroupées au sein du RECA (Réseau des écoles françaises de cinéma d’animation). Parmi elles, certaines proposent
des parcours ciblés sur les effets visuels :
- Art FX à Montpellier, Lille ou Paris dispense un mastère 3D & effets spéciaux numériques Admission sur épreuve, dossier et entretien. Frais de scolarité : 7 800 € par an.
- L’école Bellecour à Lyon propose un bachelor VFX. Admission post-bac sur dossier et entretien. Frais de scolarité de 5 000 € à 8 000 € par an.
- L’école Brassart à Nantes dispose d’un cursus animation 3D & VFX en cinq ans, dont une année de classe préparatoire. Deux spécialisations sont possibles, en cinéma d’animation ou en jeux vidéo / game art. Admission post-bac sur dossier, tests et entretien. Frais de scolarité de 5 000 € à 8 000 € par an.
- L’Ecole Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) à Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse propose un cycle professionnel cinéma d’animation 3D & effets spéciaux en 5 ans. Admission sur dossier et entretien. Frais de scolarité entre 6 000 € et 7 600 € par an.
- L’ISART digital à Paris dispense un bachelor et un mastère de Cinéma 3D. Admission post-bac sur concours. Frais de scolarité autour de 9 000 € par an avec une alternance possible dès la 2e année.
- L’école RUBIKA à Valenciennes propose un diplôme d’animation 3D, avec une spécialisation en 4e année en reproduction d’effets visuels. Admission sur concours. Frais de scolarité : autour de 9 000 € par an.
- L’ESEC, l'école supérieure d’études cinématographiques à Paris propose une formation en cinq ans, avec une spécialisation « montage-effets spéciaux » en dernière année. Admission post-bac sur dossier et entretien. Frais de scolarité entre 6 600 € et 8 500 €.
- CinéCréatis à Lyon, Montpellier, Nantes et Bordeaux propose une spécialisation « superviseur FX » en 5e année. Admission post-bac ou directement en 2e et 5e année sur justification d’un niveau d’études adéquat. Frais de scolarité autour de 7 000 € par an.
► Découvre le métier de superviseur des effets visuels avec la série Dans mon job.