Exercice 1
Godfrey sort se promener chaque jour avec une probabilité de 70 %. Quand il se promène, la probabilité qu’il progresse dans ses recherches mathématiques est de 32 %. Quand il est reste chez lui une journée, la probabilité qu’il progresse dans ses recherches mathématiques est de 15 %.
On utilisera les notations suivantes :
- S est l’événement « Godfrey se promène ».
- M est l’événement « Godfrey progresse dans ses recherches mathématiques ».
- Traduire la situation par un arbre pondéré.
- Soit un jour donné. Quelle est la probabilité que Godfrey reste chez lui et progresse dans ses recherches mathématiques ?
- Soit un jour donné. Quelle est la probabilité que Godfrey progresse dans ses recherches mathématiques ?
- Soit un jour donné. Godfrey n’a pas progressé dans ses recherches mathématiques. Quelle est la probabilité qu’il soit allé se promener ?
Exercice 2
Gregor s’intéresse à la botanique et et à la météorologie. Chaque jour, il lit soit un traité de botanique, soit un traité de météorologie. Soient n un entier naturel et un jour donné n.
- S’il a lu un traité de botanique la veille, la probabilité qu’il lise un traité de météorologie est 3/5.
- S’il a lu un traité de météorologie la veille, la probabilité qu’il lise un traité de botanique est 3/4.
Le premier jour de ses lectures, le jour 0, Gregor a lu un traité de botanique.
Pour tout entier naturel n, on appelle pn la probabilité que Gregor lise un traité de botanique au jour n.
- Déterminer p0.
- Traduire la situation par un arbre pondéré en notant, pour tout entier naturel n, Bn l’événement « Gregor lit un traité de botanique au jour n » .
- Démontrer que pn+1 = - 7/20pn + 3/4.
- On pose, pour tout entier naturel n qn = pn - 5/9. Montrer que (qn) est géométrique. Préciser son premier terme et sa raison.
- Exprimer, pour tout entier naturel n, qn en fonction de n et en déduire une expression de pn en fonction de n.
- En déduire la limite de (pn). Interpréter le résultat.
Exercice 3
Considérons une fleur dont la couleur (rouge, rose foncé, blanche) est codée par un gène qui possède deux allèles, R et B. Le génotype BB donne la couleur blanche, le génotype RB donne la couleur rose foncé et le génotype RR donne la couleur rouge, l’allèle R étant dominant, l’allèle blanc récessif. Démontrons que la fréquence de l’allèle blanc est constante au cours du temps.
Soient n, N deux entiers naturels. Dans une population de taille N de ces fleurs à la génération n, la fréquence de l’allèle B est notée pn, celle de l’allèle R est notée qn. Le gène de la couleur ne possédant que deux allèles, pn + qn = 1.
On note Bn la probabilité qu’une fleur de la génération n soit blanche, de génotype BB, Hn la probabilité qu’une fleur de la génération n soit rose foncé, hétérozygote, de génotype RB et Rn la probabilité qu’une
fleur de la génération soit rouge, de génotype RR. Il n’existe que trois génotypes donc Bn + Hn + Rn = 1.
- Etablir le carré de Punnett traduisant les transmissions possibles du gène de la couleur de la fleur à la génération n + 1 et compléter ce carré avec les proportions données.
- Déterminer la probabilité qu’une fleur de la génération n + 1 soit blanche puis la probabilité qu’une fleur de la génération n + 1 soit hétérozygote et enfin qu’une fleur de la génération n + 1 soit rouge.
- (a) Déterminer le nombre total d’allèles dans la population de fleurs à la génération n.
(b) Calculer le nombre total d’allèles B à la génération n en fonction de pn.
(c) Calculer le nombre total d’allèles B à la génération n en fonction de Hn et Bn.
(d) En déduire que la fréquence pn de l’allèle B à la génération n est pn = Bn + (1/2)Hn - En déduire que la fréquence de l’allèle B est constante au cours du temps, c’est-à-dire, montrer que, pour tout entier naturel n, pn+1 = pn.