Après la chute du mur de Berlin, les régimes communistes tombent à leur tour un à un. Dans cette situation, Gorbatchev tente de maintenir, en la réformant, l'Union soviétique.
Réforme de l'Union soviétique : les oppositions
Dans sa volonté, Gorbatchev se heurte à une triple opposition :
- les poussées nationalistes dans les républiques périphériques de l'URSS veulent être indépendantes ;
- la poussée nationaliste en Russie souhaite voir cette République se gouverner par elle-même ;
- des conservateurs ne veulent rien changer au système.
En 1991, Gorbatchev doit faire face d'abord à une tentative de putsch des conservateurs qui échoue, puis à l'indépendance des républiques baltes, de l'Ukraine, et des républiques d'Asie centrale, et enfin, à la volonté de Eltsine de mise en avant systématique des intérêts russes.
Démission de Gorbatchev et fin de l'URSS
Le 6 septembre 1991, Leningrad redevient Saint-Pétersbourg. Devant cette conjonction d'événements, l'URSS n'apparaît plus viable. Elle disparaît fin 1991 en même temps que Gorbatchev démissionne.
La tentative de maintenir un semblant de coopération entre les ex-états de l'URSS avec la création de la CEI (Communauté des États Indépendants) ne permettra même pas d'établir entre tous ces pays l'équivalent de ce qu'est la Communauté économique européenne.