« Vendredi ou la vie sauvage » de Michel Tournier

Vendredi ou la vie sauvage est un roman de Michel Fournier, publié en 1971. Dans ce plaidoyer tiers-mondiste, Michel Fournier dénonce le narcissisme aveugle de l’Occident.

L'histoire de Vendredi ou la vie sauvage

L'histoire revisite et inverse le mythe de Robinson Crusoé, écrit par l’auteur Daniel Defoe. En 1759, Robinson Crusoé, un homme d’affaires parti faire du commerce en Amérique du Sud se retrouve naufragé sur une île déserte. Pour survivre dans son nouvel environnement hostile, Robinson apprivoise les ressources de l'île. Après quelques années seul sur l'île, Robinson croise la route d’un Indien qui s'échappe d'un rituel de purification. Robinson le nomme Vendredi, comme un objet, en référence au jour de leur rencontre et fait de lui son esclave. Mais un jour, lorsqu'en fumant une pipe, Vendredi provoque accidentellement l'explosion de ce qui restait de la civilisation sur l'île. À partir de ce moment, Robinson décide de vivre en harmonie avec la nature, sans contraintes ni règles. Les deux hommes deviennent égaux, ce qui met fin à tout rapport de domination.

28 ans plus tard

Un jour, un bateau, le Whitebird accoste sur l’île déserte. Après toutes ces années d'isolement, Robinson réalise qu'il a 50 ans et qu'il a passé 28 ans sur ce morceau de terre éloigné. Malgré la possibilité de quitter cet endroit, il fait le choix de rester sur l'île, car il retrouve en l'équipage du bateau, la méchanceté et l'égoïsme caractéristiques du monde extérieur. Contre toute attente, Vendredi embarque en cachette sur le Whitebird. Désespéré, Robinson se croit seul au monde, lorsqu’il aperçoit un jeune mousse échappé du bateau. Ce dernier lui confie les mauvais traitements subis à bord du Whitebird et lui explique qu’il souhaite rester avec lui. Robinson l’appelle Dimanche et l’initie à la vie sauvage.