Quand on travaille au niveau de l’individu, la discrimination n’existe quasiment pas. Mais dès qu’un groupe se constitue, la discrimination apparaît. Des études ont été faites à ce sujet…
« On a pris des personnes de même origine, du même âge,... et on les a classées de manière aléatoire dans deux groupes, l’un « bleu » et l’autre « rouge ». À partir de là, la discrimination s'est installée. Or, la différence entre ces gens était uniquement la couleur du groupe dans lequel ils avaient été placés.
Ceci s'explique par la « théorie de l'identité sociale » : ainsi, à partir du moment où je me place dans un groupe, je prends l'identité du groupe.
- Si mon groupe est valorisé positivement, mon identité sociale sera positive. Du coup, comme je dépends d’un bon groupe, j’ai tout intérêt à valoriser, à défendre, mon propre groupe. C’est la première étape de la discrimination.
- Ensuite, pour gagner la compétition entre groupes, je peux faire en sorte de dévaloriser l’autre groupe. C'est la deuxième étape de la discrimination.
Il faut savoir que tous les groupes accèdent à la première étape pour tenter de se valoriser. En revanche, tout le monde ne franchit pas la deuxième étape. »