« Le Hussard sur le toit » de Jean Giono

Dans Le hussard sur le toit, publié en 1951, Jean Giono dépeint l’épidémie de choléra qui, en 1831, a fait des milliers de morts en Provence. C’est l’occasion d’observer l’égoïsme, la passivité, ou l’héroïsme dont peut faire preuve l’être humain dans de telles circonstances.

Que raconte Le hussard sur le toit ?

Jean Giono nous fait voir cette épidémie à travers les yeux d’Angelo, un courageux et intrépide hussard du roi de Sardaigne. Ce cavalier est en fuite après avoir été accusé de meurtre, et se rend à Manosque pour rejoindre son frère qui mène une troupe de conspirateurs. Une fois sur place, il réalise rapidement que le fléau qui frappe la ville sert en fait d’alibi et justifie toutes formes d’abus de pouvoir de la part des autorités, tandis que les citoyens cherchent un responsable. Il se retrouve ainsi accusé à tort d’avoir empoisonné un puits, et trouve refuge sur les toits. De là, il va pouvoir observer à distance, et avec du recul, tout le monde affronter l’épidémie et plonger dans la panique, jusqu’à l’égoïsme ou la passivité.

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